Des personnalités toulousaines dévoilent à Culture 31 leurs goûts, leurs passions, leurs jardins secrets. Aujourd’hui, c’est Christian Authier, journaliste et écrivain qui se prête à l’exercice.
Christian Authier est né le 24 décembre 1969 à La Garenne-Colombes dans les Hauts-de-Seine. Il vit néanmoins à Toulouse depuis le CM1 et se considère de fait, à tort ou à raison, comme toulousain. Journaliste et écrivain, il a publié une vingtaine de livres, romans ou essais, parmi lesquels Enterrement de vie de garçon (Stock, 2004), Les Liens défaits (Stock, 2006, prix Roger-Nimier), De chez nous (Stock, 2014, prix Renaudot de l’essai), Les Mondes de Michel Déon (Séguier, 2018), Des heures heureuses (Flammarion, 2018), Demi-siècle (Flammarion, 2021, prix des Hussards) et Petit éloge amoureux de Toulouse (Privat, 2021). Il publiera en 2022 un essai sur Michel Houellebecq et un roman noir se déroulant à Toulouse.
Ce que vous préférez dans votre métier?
Lire, écrire.
Ce que vous aimez le moins ?
Lire le supplément littéraire du Monde.
Ce qui vous a donné envie d’écrire ?
Les livres d’Antoine Blondin, Michel Déon, Eric Neuhoff, Patrick Besson…
Votre meilleur souvenir gastronomique ?
Un lièvre à la royale à la fin du siècle dernier à La Régalade d’Yves Camdeborde.
Le restaurant où vous rêveriez d’aller ?
J’aimerais revenir au restaurant des frères Roca à Gérone.
Une personne qui n’est plus et que vous aimeriez revoir ou rencontrer ?
Rencontrer : Jean-François Stévenin. Revoir : Bernard Maris.
Votre plat favori ?
Les pieds de porc.
Le don ou le talent que vous aimeriez avoir ?
Jouer de la guitare, ou à défaut de la batterie, de la basse ou des claviers.
Le défaut pour lequel vous avez de l’indulgence ?
La naïveté.
Votre personnage historique favori ?
Raymond Dronne qui, à la tête de la 9ème compagnie de marche du Tchad appartenant à la 2ème Division Blindée du maréchal Leclerc, est entré le premier dans Paris libéré le 24 août 1944 avec sur sa jeep l’inscription « Mort aux cons ».
Personnage de fiction ?
Thomas Crown.
La musique ou la chanson qui vous accompagne ?
Comment choisir ? Au hasard parmi des dizaines : Song To Sing When I’m Lonely de John Frusciante.
Les films dont vous ne vous lassez pas ?
Le Fanfaron de Dino Risi, Heat de Michael Mann, Double messieurs de Jean-François Stévenin…
Votre livre de chevet ?
Il y en a trop. Pour n’en citer qu’un : La Vie sur Terre de Baudoin de Bodinat.
Votre série préférée ?
Entourage de Doug Ellin.
La boisson qui vous rend meilleur ?
« Meilleur », façon de parler… Le tavel d’Eric Pfifferling ou la cuvée Substance de chez Selosse.
Le cadeau que vous offrez le plus souvent ?
Des livres ou du vin.
Le parfum ou l’odeur qui vous enivre ?
Celui de l’arak du domaine des Tourelles.
Le métier que vous auriez pu exercer ?
Joueur de l’OM ou chanteur des Rolling Stones.
Le conseil que vous n’avez pas suivi ?
« Tu devrais t’inscrire sur Myspace, c’est l’avenir. »
Votre usage des réseaux sociaux ?
Nul, à ce jour.
La mode qui vous indiffère ?
Toutes les modes ou presque : les réseaux sociaux, l’écriture inclusive, les tatouages, le veganisme, les gestes « barrière », se faire livrer à manger chez soi par des esclaves, les tics de langage comme « Du coup », « Genre », « En mode », « On va pas se mentir », « Pas de souci »…
Le paysage qui vous apaise ?
La Méditerranée.
Le voyage dont vous rêvez ?
Buenos Aires et Montevideo.
La ville ou le pays ou vous pourriez vivre?
Séville.
Ce que vous préférez à Toulouse ?
Mes amis.
Ce que vous aimez le moins ?
Les cyclistes. Et plus généralement, tout ce qui glisse et roule sur des objets ridicules et dangereux.
Votre devise ?
« Rien n’est perdu même si pour l’instant on n’a pas gagné grand-chose… »
Librairie Privat • Ombres Blanches