Victoria Beko est une artiste ukrainienne, passionnée par l’art depuis son plus jeune âge. Vivant aujourd’hui à Toulouse, l’artiste-peintre participe à diverses expositions, elle donne également quelques cours de dessin afin de transmettre son savoir-faire. Une femme inspirante et inspirée, découvrez le profil d’une artiste qui poursuit ses rêves.
Les oeuvres de Victoria Beko présentées durant l’exposition à la Maison des associations de Toulouse.
Victoria Beko est passionnée d’art depuis son enfance, c’est donc tout naturellement qu’elle s’est inscrite à l’école d’art en Ukraine. Dans son pays natal, l’artiste-peintre a remporté de nombreux concours, en parallèle de ses études. Victoria a également obtenu un diplôme universitaire, « mes parents m’ont conseillé d’avoir autre chose que l’art pour m’assurer une stabilité. Je les remercie pour ça, j’ai travaillé dans le secteur bancaire et ma vie était très intéressante », détaille l’artiste. Après avoir fait une « grande pause » dans sa carrière professionnelle, Victoria a visité des ateliers et finalement elle a participé à des expositions.
À Toulouse, l’artiste a franchi le pas pour réaliser son rêve, « je me disais pourquoi je ne serai pas capable de réaliser mon rêve d’enfant, il faut essayer », partage Victoria. Aujourd’hui, certaines de ses tableaux sont exposés à la galerie Artmajeur, aux États-Unis. De plus, l’artiste vent ses créations par le biais de son site internet. Elle a aussi remporté de nombreux prix pour ses œuvres. Ses tableaux sont aussi présentés dans des collections privées aux États-Unis, en Autriche, en Ukraine, en Espagne, en Italie, en Inde et en Chine.
Un processus de création qui prend du temps
Victoria créée ses œuvres à partir de photos de voyages, les siennes ou bien celles de ses amis. Elle peut également rester seule et s’installer tranquillement afin d’observer son environnement, l’ambiance des rues, mais aussi les passants. Lorsque l’artiste réalise des commandes, elle se sert donc d’une photo transmise par ses clients. Les œuvres de Victoria sont souvent colorées, et texturées. Un effet qui donne parfois un peu de relief sur ses œuvres. Pour cela, elle utilise divers matériaux comme de la résine époxy, par exemple. La création complète d’une œuvre peut prendre quelques mois. L’artiste passe quelques heures dans une journée pour peindre, ensuite elle laisse sa toile sécher et revient travailler dessus plus tard.
Victoria Beko
Durant l’année, certains élèves se rendent au domicile de Victoria afin d’apprendre et de développer leur niveau dans la création artistique. L’artiste envisage également de donner des masters classes afin de partager son savoir-faire avec la résine et sa façon de donner de la texture à son travail. L’artiste a aussi pour but de passer une formation afin de pouvoir travailler avec des enfants. « J’ai demandé à passer une formation pour travailler avec des enfants, après le début de la guerre, j’ai eu quelques périodes compliquées, car j’ai reçu beaucoup d’informations. J’ai décidé ça pour être plus utile dans le pays où je vis », détaille-t-elle.
Partager son art pour avoir des avis différents
Victoria Beko a pour habitude de travailler aux seins de collectifs d’artistes, il y a un peu moins d’un an maintenant elle co-fonde le collectif Art Pel’Mel. Il regroupe quatre artistes, Lilie Perline, Myriam Maury-Mori, Victor Siskevitch et Victoria. Leur prochaine exposition aura lieu à partir du 01 juin, le thème sera « La mémoire dans tous ses états ». L’exposition aura lieu à la Communauté Municipale de la Santé. L’artiste-peintre expose également ses oeuvres à la maison des association avec le collectif La Garonne expose.
Il arrive également que l’artiste invite d’autres âmes créatives chez elle, durant la période estivale pour partager un moment de création entre amis. « J’ai une belle terrasse et l’été, on se regroupe pour partager un moment artistique, chacun se penche sur son travail et on peut donc se donner des avis différents. C’est important de pouvoir échanger entre artistes, tout comme c’est important d’avoir le point de vue d’un amateur d’art lors d’une exposition », conclut Victoria.
