Ouverts fin 2021 ou début 2022, ces nouveaux restaurants toulousains s’inspirent d’ici et d’ailleurs et proposent de nouveaux concepts de découvertes culinaires. A (re)déguster sans modération pour fêter une nouvelle année au restaurant.
Une nouvelle vague… Mais pas d’inquiétude, il s’agit ici de restaurants. De restaurant mais pas seulement. Dans ces restaurants nouvelle génération, on ne fait pas forcément que manger. Un concept, un lieu de vie, un positionnement, un état d’esprit : zoom sur quelques lieux récents de la métropole toulousaine qui renouvellent le genre. Pour un brunch post-ciné en famille, des voyages culinaires entre amis, un après-théâtre gourmet, une pause entre collègues, ou une expérience arty foody, suivez le guide (non exhaustif) !
Convivialité consensuelle chez ADN Aventures Nomades
Italien, japonais, marocain ? Tel est l’éternel dilemme des repas en groupe quand les envies des uns et des autres oscillent entre burgers, ramens et tajine… ADN Aventures de Nomades, lancé cet été par Thomas Fantini, l’inventif fondateur du groupe Esprit Pergo, met tout le monde d’accord et se veut un restaurant ethnique et voyageur. La carte y vagabonde de par les continents et le chef, Maxime Delbosc, baroudeur notoire, s’inspire de la cuisine d’ici et surtout d’ailleurs : Poutine du Canada, rib’s des USA, croquetas catalanes, bowl hawaïen, nems vietnamiens, tiramisu italien, mais tout de même un fondant au chocolat au piment d’Espelette ! Pour une spécialité typiquement française, il reste les délicieux choux à la crème de la pâtisserie voisine et amie « Matisae le Chou français », ouverte cet automne, qui revisite ce péché mignon so Frenchy accompagné de quelques gargantuesques flans pâtissiers et autres macarons, Opéra ou Saint-Honoré. A noter que le dessert signature, imaginé par le chef pâtissier Brice Josancy, s’appelle l’Entremet des Machines avec son engrenage chocolat et son moteur cacao et praliné. Ces deux nouvelles adresses jouxtent en effet la Halle de la Machine au cœur de ce quartier Montaudran en renaissance et devenir. Une cantine consensuelle et un salon de gourmandises addictives à tester avant ou après un tour de Minotaure.
Place Marcel Bouilloux Lafont – 31400 Toulouse
Site Internet ADN – Instagram
Site Internet Matisae – Facebook / Instagram
Dumbo, la folie des grandeurs
Une friche industrielle, un espace atypique, une carte aux inspirations multiples : Dumbo, en référence au berceau du graffiti new-yorkais, est un de ces nouveaux lieux de restauration toulousain où l’on fait plus que manger. Ouvert à l’été 2021, Dumbo impressionne par ses dimensions, son esprit mi-guinguette, mi-hangar, son mur végétal, ses fresques géantes. Mais sa carte ne laisse pas indifférent. Les entrées ? Poireau-maquereau, foie gras-betterave, crabe-calçot ou os à moelle truffé. Les plats invitent également « au voyage et au dépaysement » : poulet frit, canard laqué, crevettes salsa verde et un excellent et très gourmand cochon confit, truffe et girolles sur un pain naan. Un « raw bar » complète les nombreuses propositions, déclinant bœuf, thon, bar, daurade et coquillages au fil d’épices et de saveurs asiatiques. Classiques, originaux ou régressifs, les accompagnements vont du T-bone de chou-fleur au potimarron rôti en passant par le gratin de macaroni truffé. Quant au menu enfant, il est copieux et goûteux, et la carte des vins laisse la part belle à quelques trouvailles régionales, espagnoles ou italiennes. A noter, quelques « pièces rares » telles une côte de bœuf de Salers ou de Galice ou un bras de poulpe se partagent à deux ou plus. Dumbo est assurément une adresse conviviale à partager, entre amis ou en famille.
55 Avenue Louis Breguet – 31400 Toulouse
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L’Alimentation, le vin d’abord
La Food Connection a encore frappé : aux manettes du Dumbo mais aussi du Canaille Club et autres Foodstores, Christophe Baron et Romain Pecqueret ont décidé de dédier l’Alimentation de la Place de la Bourse… au vin. Exit l’épicerie et place à deux espaces (un bar à vins intimiste et le restaurant plus festif) où l’on peut certes grignoter (des planches de charcuterie et fromages et quelques tapas savoureux ou un délicieux petit risotto à la truffe) mais surtout découvrir et déguster des vins. Pas moins de 600 références sont soigneusement sélectionnées par Alicia, la sommelière du groupe passée par quelques étoilés, qui déniche des nectars courus et des pépites méconnues dans les vignobles de France et d’ailleurs. Cerise sur le flacon : les bouteilles en vente côté cave se dégustent sur place avec un droit de bouchon de 10€ ce qui permet de déguster de grandes cuvées à prix très raisonnable. Une adresse enthousiasmante pour les amateurs de vins et ceux qui le deviendront.
24 place de la Bourse – 31000 Toulouse
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Art urbain et bistronomie à la Villa Hors Ligne
C’est au rez-de-chaussée de l’hôtel La Villa du Taur que s’est installé le nouveau concept Hors Ligne suite aux succès de l’Espace Cobalt, de Mister Freeze ou de Lay Up. Associant Loïc Mondé, Stéphane Ramos et le chef Axell Boisselier, le lieu propose une salle bleue électrique accueillant des œuvres inédites, une terrasse au calme et une cave voûtée à privatiser pour déguster la cuisine fraiche et savoureuse du jeune chef talentueux. Le dimanche, place au brunch dominical sur le thème du street art et des soirée stand-up et repas thématiques sont aussi prévus. Idée cadeau à rapporter : les jolies box signées et très arty contenant de quoi réaliser un dessert du pâtissier Martin Lutz.
62 Rue du Taur – 31000 Toulouse
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Un diner « Dans le noir ? »
Ouvert en octobre au sein du Pullman Jean Jaurès, le restaurant « Dans le noir ? » pourrait se résumer en quelques mots : un menu surprise dégusté dans le noir complet. Mais le concept de ce restaurant atypique, né en Suisse et déjà installé à Paris, Bruxelles, Londres, Nantes ou Bordeaux, va bien au-delà de cette simple originalité de l’obscurité et révèle une autre dimension de l’acte alimentaire mais aussi social que constitue un diner au restaurant. Dans le noir, on est livré à ses sens, ou plutôt à l’absence de celui, essentiel, de la vision, on perd ses repères (où est le bord de la table ?), on interroge ses papilles et on casse les codes. Ceux des conventions (vérifier si son assiette est vide avec le doigt, jouer aux devinettes œnologiques ou culinaires avec son voisin de table d’hôtes…), ceux des sensations (le temps semble suspendu, les bruits plus forts, les goûts plus intriguants). L’assiette, savoureuse, mêle textures et saveurs dans le respect des saisons (le menu change tous les trois mois) et des circuits courts, et est joliment présentée (on le découvre à la fin lors du « debrief »), concoctée par le chef de l’hôtel et servie par une équipe de guides déficients visuels aux petits soins. Une expérience gastronomique et humaine, déroutante et singulière.
Pullman Centre Ramblas, 84 allées Jean Jaurès – 31000 Toulouse
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Bibent de nuit
L’historique et incontournable Bibent se réinvente saison après saison. Après avoir lancé cet été sa formule « l’après 22h » dédiée aux noctambules, la célèbre brasserie chouchoute cet hiver les amateurs de ballets et d’opéras. Avant ou après spectacle, les convives détenteurs d’un billet pour le Théâtre du Capitole se verront offrir un cocktail. Pour accompagner les mets signature du chef, riche oeuf mimosa comme autrefois, tempura de crevettes, canard qui pleure, crok au jambon noir de Bigorre ou os à moelle sauce ravigotte. De quoi se régaler, le soir venu, sous les stucs dorés de ce haut-lieu de la gastronomie de la ville rose.
5 place du Capitole – 31000 Toulouse
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Bières et brunch à la Biérothèque
Avis aux amateurs : le plus grand bar à bières de France est à Labège ! Ce nouveau « temple de la bière » a ouvert en juin et propose pas moins de 1000 références en bouteilles et 50 tirages pression, mais aussi une boutique et une micro-brasserie. Côté restauration, place aux mets de circonstance et pas forcément diététiquement corrects notamment des burgers inédits et gigantesques. Nouveauté de novembre : le lancement du brunch dominical. Entre tables hautes et grands canapés et fauteuils club, le buffet à volonté (viennoiseries, muffins, pancakes, donuts, charcuteries, œufs brouillés… mais aussi un bar à laits (vache, amande, avoine, soja) et un bar à graines pour le côté healthy) est régulièrement regarni. Une sommelière propose une dégustation d’un vin par semaine et un animateur occupe les enfants avec jeux de société, coloriages et concours de grimaces. Le bon plan après une séance cinéma à côté pour voir les films de Noël !
La Bièrothèque
227 Rue Pierre Gilles de Gennes – 31670 Labège
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Et aussi
Crulottés, la passion du cru
Ouvert cet été, le Crulottés a le culot de miser sur de l’exclusivement cru. Ici pas d’alternative, ce n’est que carpaccios, ceviches et tartares ! Un pari osé relevé autour d’une formule midi et d’une carte du soir qui change au fil des saisons. Amateurs de cru, vous savez désormais où aller !
13 Place Dupuy – 31000 Toulouse
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Le Comptoir du Grand Marché
Le MIN (Marché d’Intérêt National) n’arrête pas de faire parler de lui autour d’un motto : s’ouvrir au (grand) public. Rapprochement avec Miharu dans le domaine de l’événementiel, ouverture d’une Pépinière Alimentaire qui réunira une cinquantaine d’entreprises du secteur et un incubateur de startups et ouverture d’un restaurant « le Comptoir du Grand Marché » lancé par un autre des clans food toulousains, le groupe A La Une. On y mange du classique et du tradi, du petit matin à minuit passé : chocolatine, œuf dur, hareng pomme à l’huile, brochette de bavette, poëlon de boudin, riz au lait…
146, avenue des États-Unis – 31200 Toulouse
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