Se lancer dans la pizza, devient aujourd’hui un secteur de reconversion dynamique. Afin de faire face à une certaine concurrence, les intéressés n’hésitent pas à choisir des formations de pizzaïolo qui fleurissent un peu partout en France ces dernières années.
Pour ceux qui ont une âme d’entrepreneurs et qui souhaitent se lancer, un large choix de recettes de pizza est disponible sur le site de Galbani pour s’entraîner et faire parler son âme de pizzaïolo.
Les écoles de pizzaïolo connaissent aujourd’hui un succès grandissant. Voie royale pour entrer dans le monde de la pizza, ces formations intensives sont très convoitées par les personnes en reconversion professionnelle. Ces écoles offrent une formation complète sur la technique de fabrication de cette spécialité italienne. Travail de la pâte, technique de cuisson, tout un savoir-faire de pizzaïolo enseigné par des professionnels et passionnés. Devenir employé dans une pizzeria ou monter sa propre affaire, les motivations sont variées et ces formations attirent des personnes au profils différents : une envie de changement suite à un licenciement, un burn-out ou le désir de changer complètement de voie professionnelle …
Face à la demande, le marché de la pizza est devenu très attractif. Avec 819 millions de pizzas englouties par an, le business de la pizza rapporte un chiffre d’affaires annuel de 4,6 millions d’euros. Les français sont considérés comme les plus gros mangeurs européens de pizza. Preuve en est, la présence de 11 000 pizzerias et de 4 500 camions sur l’ensemble du territoire. Cet engouement s’explique en partie par la facilité d’accès à la profession.
La reconversion en pizzaïolo n’est pourtant pas une aventure sans risque. Une fois la formation terminée, le plus difficile est de faire prospérer son établissement et arriver à faire sa place car la concurrence est rude.
Comme nous l’évoquions dans l’un de nos précédents articles consacré au meilleur de la pizza, il existe les « bibliques » margherita et marinara.
Au commencement étaient deux modèles primitifs, inventés à Naples en 1899 : la simple margherita qui arbore les couleurs du drapeau italien, le vert du basilic, le blanc de la mozzarella de bufala, le rouge des tomates de San Marzano, et la rustique marinara composée de tomates, ail, origan, huile d’olive et basilic, qui servait de casse-croûte au pécheurs du port de la capitale de la Campanie. Ces deux archétypes de pizzas ont posé les fondations d’un popularité planétaire : selon des sources récentes, les Français seraient, avec 745 millions d’unités, les deuxièmes consommateurs de pizzas du monde, après les Etats-Unis et devant… l’Italie. Qui l’eût cru ?
On a beaucoup glosé sur les méfaits de la pizza, prétendue trop riche, trop grasse. Mais si l’on choisit une garniture saine, on ne peut lui trouver que des vertus, car elle réunit les éléments nécessaires à l’équilibre alimentaire. Les glucides de la pâte apportent de l’énergie, la mozzarella du calcium, les légumes des vitamines et des minéraux. De même, le basilic est riche en anti-oxydants et les fibres favorisent le transit. La tomate, citée plus haut, et adulée par les napolitains, a également un pouvoir anti-oxydant, renferme des minéraux et des oligo-éléments, et favorise la lutte contre le vieillissement.
Pauline Cauhepe / Piero di Cuglieri