J’irai où tu iras, un film de Géraldine Nakache
C’est sur le thème de liens familiaux pour le moins distendus que se tisse le scénario du troisième film de Géraldine Nakache.
Léon (Patrick Timsit) doit accompagner sa fille Vali à une audition. En effet, cette dernière souhaite intégrer la chorale qui suit Céline Dion dans sa tournée. Mais voilà, une mauvaise nouvelle survient et Léon est contraint à une hospitalisation d’urgence.
Il cache son état à sa fille Vali afin de ne pas perturber sa candidature, mais l’avoue à son autre fille Mina, thérapeute de son état. Lui demandant au passage d’accompagner sa sœur alors que les deux quadras, que tout oppose en vérité, ne se voient, et encore péniblement, qu’une fois par an. Bien sûr, sinon il n’y aurait pas de film, les deux sœurs vont partir dans ce road movie qui, l’on n’en doute pas une seconde, doit les rapprocher. Mince comme un fil, l’histoire et la réalisation semblent ressortir plutôt du domaine du téléfilm plutôt que de briguer les honneurs du grand écran. Géraldine Nakache (Vali) et Leïla Bekhti (Mina) ont du mal à faire émerger une quelconque émotion crédible et, sans s’ennuyer ferme, on est content que ce soit fini…