Il y avait l’archi connu, celui de Montmartre, et le mien, Winston, mon premier chat.
Un vrai matou, un déglingo de la gachette, coureur, bagarreur, moqueur, pas un tafiolo de canapé le gars. Plutôt fugueur, aventurier, à revenir 3 jours après la fuite l’oreille à demi arrachée d’avoir forcé le respect du quartier, RIP mec ! Hommage.
Le chat noir de la ville rose est plutôt peinard lui. A une encablure de la place Saint Aubin, il déroule une cuisine de bistrot simple et correcte.
A vrai dire on m ‘en avait vanté les mérites, les vins et tout le tintouin.
Niveau vin ils ont dû écluser pas mal, carte courte et très moyennement intéressante, c’était mieux au début m’a t’on dit.
Quant à la boustifaille c’était correct mais peut faire mieux. La salade Caesar est un plat reconnu, mais là, définitivement trop aillé, sur un lit de pousses d’épinard… Hum !
Ces « détails » oubliés, la salade était fraîche, sympatoche et bien garnie, face au gros matou de la baie vitrée ensoleillée, c’était pas mal !
Bouillon de cochon très bon en lui même mais les morceaux de cochons aurait mérité d’être prélevés ailleurs sur Copain, du jarret ou de la joue auraient été mieux appropriés selon moi, comme le sésame, avec parcimonie, c’était gagné.
Dessert d’agrumes tout en légèreté toujours parfait pour conclure un déjeuner !
Ambiance chouette, accueil charmant, je me réserve le droit de penser que je suis tombé sur une semaine moyenne tant certains aminches m’en ont fait la gloire !
Si vous y allez aujourd’hui, je viens de voir le menu, palourdes ail et coriandre suivi d’un risotto de langue d’oiseau aux asperges, Ossau Iraty… ça sonne plutôt doux à mes oreilles ça !
Le Chat Noir. 8 rue Maury . 31 Toulouse. 05 31 54 13 29
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