Quatre ans après la sortie de son premier titre, Renarde nous dévoile « Courts Métrages » un EP de 5 titres.
Pantalon à pinces, chemise blanche, une caméra super 8 à la main, pochette orange, une ambiance rétro donnant à la perfection le ton de ce nouveau projet musical dont la « la volonté principale était de développer un univers 60’s et cinématographique avec un son qui rappelle les films de cette époque ».
Produit et réalisé par Jeremy Dunne du label Nuance Records. Tout dans cet EP est fait pour séduire le plus grand nombre : une pop baroque et cinématographique qui pourra autant plaire aux fans des 60’s qu’à ceux de The Last Shadow Puppets Benjamin Biolay, Feu! Chatterton ou encore Alexandra Savior. Un opus rassemblant 5 titres qui abordent le regard des autres, le mensonge, l’exil et l’abandon. La prod’ quant à elle a été accompagnée par Quentin Lachapèle, arrangeur basé à Londres.
Même si plutôt solitaire et habitué à jouer de tous les instruments, pour « Courts Métrages », Bruno Dibra a bousculé ses habitudes. C’est dans une maison de campagne dans le Gers, totalement isolée que le projet voit le jour. Dans cette maison « vide [où] il n’y avait même pas un canapé » que s’est dessiné un studio d’enregistrement ayant accueilli successivement les différents musiciens durant une dizaine de jours dont la meute, ces musiciens qui accompagnent Bruno depuis le début. Deux mondes se sont mélangés, celui des musiciens d’écoles et celui des autodidactes (comme Bruno) pour donner lieu à un ensemble cohérant et tout simplement sublime.
Cette base pop sophistiquée si propre à Renarde est rehaussée par ce quatuor de cordes et trio cuivres, rendant le tout somptueux et irrésistible. Il y a dans Courts Métrages une sorte de mélancolie douce portée par une pop symphonique, du french Rock à l’état brut se mêlant à des textes précis et poétiques. Renarde nous séduit par son timbre de voix, ses sensuelles mélodies qui, par cet aspect symphonique, atténue le côté sombre des paroles, rendant le tout élégant et entrainant.