Christine Orban publie Mademoiselle Spencer aux éditions Albin Michel. Un roman qui retrace le destin d’une jeune femme devenue princesse de Galles.

Christine Orban @ Sonia Fitoussi
Filmée, admirée, photographiée, rares sont ceux qui ne connaissent pas Diana Spencer. La jeune fille timide qui fuit les caméras. Poursuivie sans cesse alors qu’elle est promise à un grand destin. Mais que cache ce début de conte de fée ? Christine Orban se met dans la peau de Diana. D’abord une petite fille sensible qui écoute aux portes les disputes entre ses parents. Puis la mère quitte le foyer. Pour un autre homme. Le scandale est total et la jeune enfant désemparée. Il faudra vivre sans l’amour de sa mère et sous le regard d’une grand-mère austère. Celle proche de la royauté, celle qui liera les Spencer au Windsor.
Vivre dans la désillusion
Au départ, les présentations sont faites entre Charles et la sœur aînée de Diana. Le prince héritier doit trouver une épouse. La famille royale et le peuple le réclament. Sauf que ces deux-là ne sont pas assortis. En second choix, la grand-mère pense à Diana. Elle est plus jeune, mais parfaite pour incarner un rôle de candeur et d’innocence. Elle ignore que Diana aime déjà secrètement le prince. Une première rencontre est organisée. D’autres suivront et la suite s’écrit dans l’histoire de la monarchie.
Une fin heureuse ? Pas vraiment, car Diana est réellement un second choix. Dans le cœur de Charles, une seule femme compte, Camilla. L’amie et l’ex-maîtresse connait tout de lui et s’immisce à la longue dans chacune des pensées – obsessions – de Diana. Quoiqu’elle fasse, elle ne sera jamais à la hauteur de cet amour. Alors Diana tentera le tout pour le tout.
Christine Orban écrit à la première personne et s’approche au plus près des pensées et des émotions de Diana. Un espace intimide et pudique qui rappelle les joies mais également les chaos de celle qui bouleversa le monde entier.
Christine Orban, Mademoiselle Spencer, Albin Michel