La fondation Pierre Fabre présente l’exposition « NENGO – lutter contre les violences sexuelles et basées sur le genre ». Elle sera accessible du mercredi 19 juillet jusqu’au dimanche 17 septembre, à la galerie des publics des Abattoirs. Le photo-reporter Nick Danziger s’est rendu en Centrafrique pour comprendre le quotidien des victimes de violences sexuelles dans les zones de conflits.
Nick Danziger a voyagé jusqu’à Bangi, capitale de la République Centrafricaine, afin de recueillir les témoignages des victimes de violences sexuelles en zones de conflits. Au cours de son voyage, le photoreporter a également rencontré des soignants, mais aussi des familles de victimes. Aujourd’hui, l’exposition livre 15 récits avec des portraits et des photos en couleurs. L’exposition dévoile plusieurs aspects, le premier est directement lié au nom du projet mené par la fondation Pierre Fabre, « NENGO ». Cela signifie « dignité » dans la langue nationale de la République Centrafricaine, les témoignages sont une façon de montrer le courage et la reconstruction des victimes. La lutte des femmes pour obtenir justice et réparation.
D’autres aspects sont également montrés, comme les conséquences des inégalités hommes-femmes au sein des familles, la difficulté dans l’accès à l’éducation. La complexité pour avoir accès à des soins obstétricaux et gynécologiques. La double peine endurée par les personnes rejetées de leur communauté.
Un projet mené par la fondation Pierre Fabre
Le projet NENGO est mené par la fondation Pierre Fabre, dans le but de restaurer la dignité des victimes de violences et de violences sexuelles basées sur le genre en Centrafrique. La fondation œuvre avec des partenaires dans les zones de conflits afin d’installer un centre de prise en charge médical, psychologique, socio-économique et juridique. Depuis son démarrage en 2020, le projet NENGO a aidé plus de 5 000 personnes, en transposant dans le pays le « modèle holistique développé par le Dr Denis Mukwege en République démocratique du Congo ».
Grâce au soutien de la Fondation, l’exposition « donne la parole aux survivantes et prolonge l’action de terrain pour informer le plus grand nombre et nous inciter à devenir tous activistes contre les violences basées sur le genre » espère Béatrice Garrette, sa directrice générale.