Ces dernières années, nombre de groupes toulousains ont percé dans le monde de la Musique, représentant notre ville sur la scène nationale voire internationale. Alors, d’autres artistes sont sur la même voie et promette aux années futures tout autant de réussite. Nous avons discuté avec l’une d’entre eux, dont la combinaison guitare-voix s’est déjà faite entendre sur plusieurs belles dates comme la scène Nougaro ou la Cave Poésie. Rencontre avec Elise Mathé.
D.V : Tout d’abord, peux-tu te présenter en quelques mots ?
E.M : Je m’appelle Elise, j’ai 20 ans, je suis étudiante en deuxième année de licence en Sciences du langage à l’Université Jean Jaurès de Toulouse.
Je fais de la musique en parallèle de mes études depuis plusieurs années – guitare depuis 6 ans et chant depuis toujours je crois – et j’ai commencé à me produire sur scène il y a un an et demi environ.
D.V : Tu es donc seule sur scène. Est-ce un choix ou cela peut-il évoluer dans l’avenir ?
E.M : Les choses se sont faites assez naturellement, on m’a proposé quelques scènes alors que je chantais accompagnée de ma guitare et comme ça fonctionnait, je n’ai pas particulièrement ressenti l’envie de fonder un groupe par la suite. Cela dit, je ne me mets pas de barrières et ce serait super de collaborer à l’avenir avec d’autres personnes/musiciens autour de projets musicaux pour apporter du renouveau et de la modernité à mon répertoire.
D.V : Tu ne dis donc pas non à des projets collaboratifs, mais dans quel genre serais-tu le plus à l’aise selon toi ?
E.M : J’entends par « projets » par exemple des scènes où je pourrais m’accompagner d’autres musiciens (et instruments) à l’occasion, ou alors m’entourer de personnes du milieu de la musique pour participer à l’arrangement de mes compositions. Je vois la collaboration comme quelque chose de ponctuel mais surtout d’enrichissant.
D.V : On sent tes inspirations au fur et à mesure de tes reprises. Néanmoins, pourrais-tu nous en citer quelques une ?
E.M : J’ai grandi avec des grands classiques de la chanson française qu’écoutait ma mère comme Brel, Barbara, Ferrat, Reggiani, Brassens, etc… Plus tard j’ai découvert le rock avec les Beatles ou encore Queen par mon père.
S’en est suivi tout un tas d’influences diverses ; le reggae avec Bob Marley, Groundation, Tryo.. ; la « pop-folk » avec Charlie Winston, Joan Baez, Sting ; la variété jazzy et la soul avec Franck Sinatra, Michael Buble, Aretha Franklin, Ray Charles ; la musique latine avec Manu Chao, Calle 13 …
Puis je me suis tournée vers des artistes contemporains qui mélangent justement ce côté éclectique et moderne comme Stromae, Jain, Boulevard des airs,etc…
J’en oublie plein mais ça ressemble à peu près à ça. *rires*
D.V : Tu as déjà fait quelques dates assez importantes, comme la scène Nougaro ou la cave Poésie. Il y en a d’autres de prévues ?
E.M : Oui, je vais participer à l’une des auditions publiques du Bijou sur Toulouse le 30 mai prochain et également retourner à la cave Poésie au mois de juin. Sinon je ferai certainement quelque chose pour la fête de la musique mais c’est encore en projet donc le mieux est de consulter ma page Facebook, j’y mettrai les scènes à venir et notamment de cet été.
D.V : Parfois sentimental, parfois dansant, dans différentes langues : comment tu qualifierais ton répertoire ?
E.M : C’est un répertoire qui s’est construit sur le long terme, un mélange de toutes les influences par lesquelles je suis passée et qui continue d’évoluer aujourd’hui. J’ai tendance à parler de « musique du monde » mais j’y inclue aussi bien les inspirations ethniques de divers styles musicaux que les musiques actuelles. J’essaye surtout de ne pas me limiter dans le choix de mes morceaux, ce qui me permet d’éviter une certaine lassitude et d’ouvrir le champ des possibles.
D.V : Tu parles du « choix des morceaux », mais n’as tu jamais essayé de composer toi-même tes chansons ?
E.M : Si, je travaille en ce moment même sur des compos. En fait, ça fait des années que j’en fais mais je suis un peu une éternelle insatisfaite, je les commence puis je les abandonne et j’en recommence d’autres…
Elles ne sont pas encore sorties de chez moi pour le moment mais du coup, on pourra en entendre quelques unes au Bijou.
Nous remercions beaucoup Elise pour nous avoir accordé cet entretien. On ne saurait trop vous conseiller d’aller découvrir quelques unes de ses vidéos sur sa chaîne Youtube, et de suivre sa page Facebook pour ne pas rater les prochaines dates. Vous avez déjà rendez-vous le 30 Mai dans la salle du Bijou pour découvrir ceux qui seront peut-être les prochaines étoiles montantes de notre ville.
David Vacher