Les Clefs de Saint-Pierre ouvrent l’année 2013, le 21 janvier, avec une soirée consacrée au trio et intitulée « Trios en héritage ». Il s’agit cette fois d’un trio particulier réunissant clarinette, violoncelle et piano. La clarinette prend ici, tout à fait légitimement, la place du violon plus fréquemment sollicité par cette formation. Trois compositeurs sont inscrits au programme, Glinka, Beethoven et Bruch.
Deux musiciens de l’Orchestre National du Capitole participent à ce concert. La clarinettiste Emilie Pinel a commencé ses études musicales dans le nord de la France, au sein des nombreux orchestres d’harmonie de cette région. Elle a gardé de cette expérience une passion pour la musique d’ensemble. Après avoir obtenu son prix du CNSMD de Lyon en juin 2008 dans la classe de Jacques Di Donato et Nicolas Baldeyrou, elle se produit dans diverses grandes formations françaises dont l’Orchestre National du Capitole. La musique de chambre fait partie de ses passions. Elle est membre du quintette Coriolys, et participe à divers festivals. Elle intègre en mai 2008 l’orchestre de la Police Parisienne, puis en 2009 elle est clarinette co-soliste à l’Orchestre Pasdeloup. Elle occupe depuis février 2012 le poste de petite clarinette solo à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Né en 1984, Sébastien Laurens débute le violoncelle à l’âge de sept ans et intègre le conservatoire de Toulouse en 1996 dans la classe d’Annie Cochet. Il obtient en 2002 un premier prix mention très bien. Il poursuit ses études au Conservatoire National de Région de Lyon dans la classe d’Augustin Lefebvre avec qui il suit un cycle de perfectionnement. En 2005 il est admis à la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de François Guye et obtient un diplôme de soliste en juin 2008. Parallèlement à ses études de violoncelle il suit un cycle post grade de quatuor à cordes sous la direction de Gabor Takacs-Nagy. Avec le quatuor, il a l’occasion de travailler avec Henry Dutilleux sur son quatuor « Ainsi la nuit », avec György Kurtag sur son quatuor « Officium breve » ainsi qu’avec les solistes du Berliner Philarmoniker au festival d’Aix en Provence. Depuis février 2010 il est violoncelliste de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Hugues Chabert débute le piano dès l’âge de six ans au Conservatoire national de région de Lyon dans la classe d’André Chometon et de Françoise Léage. Entre 2005 et 2009, le pianiste se perfectionne au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec Théodor Paraschivesco et Laurent Cabasso et effectue, dans le même temps, un cycle supérieur de musique de chambre où il reçoit les conseils de Daria Hovora. Au cours de ces années, il a également travaillé avec des artistes comme Hatto Beyerle (alto), Aldo Ciccolini, Bruno Rigutto et Géry Moutier (piano) ou encore Roland Pidoux (violoncelle). Hugues Chabert consacre également une partie de son temps à l’enseignement. Après avoir donné des cours aux Conservatoires d’Aulnay-Sous-Bois et de Paris (XV), il enseigne aujourd’hui au Conservatoire de Corse. Depuis 2007, il est en outre pianiste et directeur artistique du Festival de musique de chambre des Montagnes du Matin (Loire).
Ces trois artistes passionnés de musique de chambre seront les interprètes du Trio pathétique, du Russe Mikhaïl Glinka, du Trio opus 11, de Ludwig van Beethoven, et des Huit pièces pour piano, violoncelle et clarinette, de Max Bruch : trois visages de la clarinette romantique qui prend ici la place plus fréquemment occupée par le violon.
Serge Chauzy
Une Chronique de Classic Toulouse
lundi 21 janvier – Saint-Pierre des Cuisines
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