L’Orchestre national du Capitole a adopté depuis bien des années la tradition du Concert du Nouvel An. Une sorte de transposition du Danube à la Garonne des festivités viennoises ! Cette année encore, le chef américain Joseph Swensen, chef principal invité et conseiller artistique de l’Ensemble Orchestral de Paris, sera à Toulouse pour célébrer avec les musiciens qu’il connaît bien la nouvelle année.
Né en 1960 à New York, Joseph Swensen est également chef principal de l’Opéra de Malmö depuis 2007 et chef honoraire du Scottish Chamber Orchestra dont il a été chef principal de 1996 à 2005. A la tête de l’Ensemble Orchestral de Paris, il se produit avec succès aux Folles journées de Nantes et de Tokyo, au Festival de Lucerne, au Théâtre des Champs-Elysées de Paris ; il enregistre un disque et met en place une académie de direction d’orchestre (mai 2011). Avec le Scottish Chamber Orchestra (SCO), il a effectué de nombreuses tournées et s’est produit aux festivals Mostly Mozart de New York, Tangelwood, Ravinia, aux BBC Proms… Il réalise également une série d’enregistrements pour Linn Records. Son enthousiasme pour la musique nouvelle suscite la création de nombreuses pièces écrites pour lui, le SCO et l’Ensemble Orchestral de Paris par James MacMillan, Einojuhani Rautavaara, Sally Beamish, Karin Rehnqvist et Elenor Alberga. Il dirige également les London Mozart Players, l’Orchestre de Chambre de Los Angeles, le Netherlands Symphony Orchestra… Avant de se décider à se consacrer entièrement à la direction d’orchestre, Joseph Swensen a effectué une grande carrière de violoniste. Il lui arrive encore aujourd’hui d’apparaître en tant que violoniste soliste et dans des concerts de musique de chambre.
Familier de la Halle aux Grains pour avoir dirigé notamment un cycle des symphonies de Mahler, Joseph Swensen interprètera le 1er janvier un programme aux multiples accents : des œuvres d’Edvard Grieg côtoieront la célèbre Kaiser-Walzer (Valse de l’Empereur) de Johann Strauss II et la Valse des Patineurs de Waldteufel, alors que Johannes Brahms et Antonin Dvořák nous charmerons par la verve et le charme de leurs danses d’Europe Centrale. Le plus célèbre épisode de L’Amour sorcier de Manuel de Falla, la « Danse rituelle du feu », nous transportera parmi les gitans d’Andalousie dans une atmosphère de superstition et de sorcellerie. L’ouverture étincelante de l’un des chefs-d’œuvre de Leonard Bernstein, Candide, clôturera ce programme de fête.