Acteur et comédien de talent, Malik Bentalha a connu une ascension fulgurante lui permettant d’être considéré comme l’un des humoristes les plus doués de sa génération. Interview avec un artiste unique qu’on ne présente plus qui sera le 11 février 2020 sur la scène du Zenith de Toulouse.
Au moment d’écrire ton second spectacle (après « Malik se la raconte »), quels sont les thèmes que tu as voulu aborder et raconter à ton public ?
Je ne fonctionne pas par thème, mais surtout par ce qui me fait marrer sur le moment en fait, les thèmes se dessinent par la suite mais je ne me dis pas « tiens, je vais écrire un sketch sur les voitures ». Dans le nouveau spectacle, il y en a vraiment pour tous les goûts, j’aborde des thèmes comme les films Taxi ou Pattaya que j’ai pu faire, mon enfance, le sport ou même le bio et les vegans.
Trois jours après ton passage à Toulouse sortira Sonic au cinéma, j’imagine que ça a été un énorme kiff de doubler un des personnages cultes de ton enfance ?
Ça a été incroyable, surtout que c’était mon perso préféré quand j’étais petit, j’étais plutôt Team Megadrive et sincèrement je les ai tous saignés, quand on me l’a proposé j’ai été obligé de dire oui parce que j’avais une histoire avec ce petit hérisson.
Tu aurais pu doubler d’autres personnages de ton enfance ?
Probablement tout ce qui touchait à l’univers du Club Dorothée, comme Dragon Ball Z. Sans toucher forcément aux classiques Sangoku ou Vegeta, j’aurais pu doubler Hercule, c’était le personnage qui avait le plus fort potentiel comique dans la série.
À tout juste trente ans tu as déjà un beau parcours avec deux spectacles et une dizaine de films à ton actif, est-ce qu’il y a des domaines que tu as envie d’explorer pour te mettre un peu en danger ou toucher à d’autres choses ?
Peut -être le porno (rires). Plus sérieusement la production est quelque chose qui me touche, c’est un vrai métier à part entière et j’ai envie dans l’avenir de produire des émissions d’humour, des documentaires de ce que j’ai envie de montrer, il y a des projets dans ce sens pour 2020.
Le 11 février ne sera pas la première fois que tu joues à Toulouse, est-ce que tu penses qu’il y aura un jour une issue au conflit pain au chocolat contre chocolatine ?
Ecoute je pense que c’est un conflit qui dure depuis trop longtemps, je vais essayer d’y mettre fin une fois pour toutes. J’ai de la famille à Toulouse et depuis que je suis petit j’entends pain au chocolat, je pense qu’il faut arrêter ça et militer en faveur des pains aux raisins.
Propos recueillis par Brice Christen