La Forêt électrique est un cinéma qui apparaît et disparaît : un cinéma éphémère. Cet été, de premiers films y furent projetés. Cet automne, jusqu’au 3 novembre, aventurez-vous de nouveau dans cette ancienne friche industrielle.
2001, L’Odyssée de l’espace, Quentin Dupieux, Le Voyage de Chihiro, Bertrand Mandico, Blade Runner, Gaspar Noé, Thelma et Louise, Marjane Satrapi, Massacre à la tronçonneuse… Les Halles de la Cartoucherie s’apprêtent à accueillir, pour la seconde fois, une salle de cinéma à la programmation éclectique et excitante.
L’idée fondatrice est simple : faire une salle de cinéma autrement. Financée par les spectateurs à hauteur d’une dizaine de milliers d’euros, chantier mené par des bénévoles, droit d’amener descendre sa bière en levant les yeux vers l’écran, de multiples petits à-côtés relatifs aux films. Différentes idées glanées au cours d’un tour d’Europe des cinémas, réalisé par Agnès Salson et Mickael Arnal.
Ancienne étudiante de la Fémis, Agnès Salson est claire : « Internet est notre socle. Nous partons d’un blog, publions un livre, nous aventurons dans un tour d’Europe, engageons l’idée d’une salle éphémère, bénéficions d’un financement participatif, formons une communauté de spectateurs. Les outils numériques sont fortement présents. La Forêt électrique est un lieu physique, mais aussi une communauté virtuelle… et réelle. »
12 septembre – 3 novembre 2018