Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Alan Rickman, Michael Gambon, Ralph Fiennes, David Thiewlis, Gary Oldman, Helena Bonham-Carter (oui, c’est les mêmes, mais c’est la dernière fois, hein…).
Avis à tous ceux qui choperaient en route le train pour Poudlard avec ce dernier numéro, vous n’y pomperez rien. Voici, donc spéciale dédicace, un résumé imbitable de cet épisode :
A la recherche des derniers Horcruxe semés par Tom Jedusor (celui qu’on ne doit pas nommer, l’anagramme là, enfin, vous voyez), objets importantissimes pour que le binoclard boucle enfin sa revanche, Potter doit continuer de se cacher des raids des mangemorts ratissant large et balayant les restes de bonté d’un ministère de la magie dopé aux sorts maléfiques. Ceci dit, depuis qu’il est devenu sorcier non gratta à Poudlard, où les dernières années utilisent même Doloris sur les rookies (pensez donc, depuis que Sevrus a remplacé Albus, les jours de quiétude où les sangs de bourbe et les purs potions vivaient en harmonie sont bien loin), le fils de Lili fait profil bas et ça craint du boudin.
Farcis d’un gobelin pas commode pour infiltrer le coffre secret de Belatrix Lestrange, la pétasse qui a occis le parrain bien aimé du héros et ancien taulard, mais en fait secrètement membre de l’Ordre du Phénix, lui et ses amis Ron et Hermione (la miss t-shirt mouillé de ce dernier opus) pensent gagner du terrain sur le maître du mal balançant du Avada Kedavra à foison.
Mais heureusement, Potter, grâce à ses cours d’Occlumancie avec le Prince de sang mêlé, le terroriste germanophone qu’on démasque finalement en balançant ses larmes dans la pensine, et son bilinguisme pour le Fourchelang, arrive à s’incruster sous le crâne au sang froid de l’autre psychopathe détestant les moldus, et à coups de quelques Expelliarmus bien placés, pourrait bien installer son Patronnus sur la bannière des sorciers en colère.
…
Sinon, que dire…
Poursuivant la veine très noire du film précédent, bien fichu, mais toujours trop rapide, ce dernier épisode manque d’un souffle épique, mais clôture de manière honorable une saga qui a emmerdé pas mal d’allergiques aux héros en culottes courtes, mais qui se révèle plutôt sympathique et techniquement irréprochable dans son ensemble, avouons-le.
Et à part Alfonso Cuaron et Mike Newell, il manquait peut-être quelques réalisateurs poids lourds aussi…
Thomas Berthelon : http://thomasberthelon.com