Top Gun : Maverick un film de Joseph Kosinski
Cela allait faire bientôt 40 ans que les fans de Top Gun attendent une suite aux aventures supersoniques de leur héros favori : Maverick. La voilà sur les écrans et propre à satisfaire les plus exigeants.
Maverick, nom de code de Pete Mitchell, légende des Top Gun dans l’aéronavale américaine, est devenu un pilote d’essai repoussant de plus en plus loin ses limites. Voilà que son programme va être brutalement interrompu par des fonctionnaires qui donnent la préférence aux…drones de combat. Maverick à la retraite ? Même pas en rêve ! Grâce à l’appui d’un ancien pilote hautement gradé, il vient d’être choisi pour former un escadron en vue d’une mission très particulière dont peu reviendront… Sans citer d’Etat particulier (le scénario/la production est attentive sur le sujet…), il s’agit de détruire une base nucléaire blottie au cœur d’une vallée escarpée. Mission a priori impossible sauf pour Maverick et les pilotes qu’il va instruire. Le début du film est donc consacré à l’entrainement. Mais alors que le planning suit son cours, les autorités apprennent que la mission doit être avancée de plusieurs jours. Il est temps d’agir. Et pour le spectateur d’accrocher sa ceinture de sécurité car il va en voir de toutes les couleurs et dans tous les sens. C’est littéralement vertigineux et bluffant.
Il faut savoir qu’en plus, même si ce ne sont pas les acteurs qui pilotent, ce sont eux qui se filment dans des carlingues de la taille d’un mouchoir de poche, encaissant des G gigantesques à chaque prise de vue. Bien sûr ils y ont été préparés par la Navy elle-même, mais il y a fort à parier qu’ils s’en souviendront ! En creux, mais ce n’est pas vraiment essentiel, une histoire entre le héros et un jeune pilote fils d’un équipier de Maverick, disparu au cours d’un crash. Passons sur une bluette totalement anodine pour souligner avant tout des prises de vue à couper le souffle. Et si vous avez la chance de voir ce film dans une salle « premium » : ICE, Dolby, IMAX ou 4DX (pour les plus intrépides !), je vous assure d’une décharge d’adrénaline à haute dose. Tom Cruise (Maverick), plein cadre en permanence, fait revivre ici sa propre légende devant des couchers de soleil somptueux et au travers de scènes d’action ébouriffantes. On savait Joseph Kosinski capable de balades esthétiquement bluffantes depuis son Oblivion en 2013. Il n’est rien de dire qu’il est passé allègrement à la vitesse supérieure ! Même si « américanissime », un excellent divertissement.
Tom Cruise – Prêtre ? Sportif ? Non, comédien !
C’est à l’âge de 18 ans, en 1980, qu’à la suite d’une sévère blessure au genou, Tom décide d’abandonner non seulement la prêtrise qui le hantait mais également une carrière de sportif professionnel. Franco Zeffirelli lui propose son premier rôle en 1981 (Un Amour infini). La suite fait partie de la légende plaquée-or hollywoodienne. Porté aux nues par le succès planétaire de Top Gun (Tony Scott – 1985), Tom Cruise devient une star particulièrement bankable. Cela dit, sa carrière va connaitre des hauts et des bas, voire même s’interrompre un temps, notamment en raison de ses liens avérés avec l’Eglise de scientologie. L’acteur fait le dos rond et rebondit malgré tout, ajoutant à son corpus la franchise Mission impossible, franchise dont le huitième épisode est prévu en 2024. Jamais récompensé au plus haut niveau, Tom Cruise est reparti de Cannes 2022 avec une Palme d’or… d’honneur.