« Cette édition sera la quinzième ! Elle reviendra sur les fondamentaux d’un Festival de cinéma, l’envie incroyable d’être ensemble à découvrir des vies, des histoires, à rire et à pleurer face aux émotions que nous donne cet incroyable instrument : le septième art », relatent les organisateurs du festival de films LGBTQI+. L’évènement aura lieu du 28 janvier au 6 février à Toulouse.
« Notre programmation sera comme toujours diversifiée, les thématiques LGBTQI+ seront présentes. Des œuvres du monde entier dont la plupart inédites vous seront proposées. Certaines traduites et sous-titrées par notre équipe. Nous aurons aussi quelques projections accessibles pour le public sourd et malentendant car cela nous semble important de le faire dès que la situation le permet », expliquent les organisateurs. Ils ajoutent : « Nous ouvrons notre festival à toutes les générations en réalisant pour la première fois une projection familiale permettant à nos familles homoparentales d’y venir avec leurs enfants ». Pour l’ouverture de ce festival, il sera projeté au cinéma Gaumont Wilson « My Darling » de Phil Connell. Ce film sorti en 2020, raconte l’histoire de Russell une drag queen qui est tiraillée entre son avenir en tant qu’artiste queer et le souvenir de la vie confortable qu’il a connue. Il décide de parcourir le pays en compagnie de sa grand-mère, Margaret, qui refuse obstinément d’aller en maison de retraite malgré sa déliquescence. Parmi les quelques films qui seront projetés dans ce festival de films LGBTQI+, pour cette édition, il y aura un prix du jury et un prix public pour le meilleur long métrage, le meilleur court-métrage et le meilleur documentaire. Ainsi, le long métrage « Cicada » de Matthew Fifer, Jeremy Truong, Ramfis Myrthil, sera en compétition pour le prix du jury et du public. Face à ce film, il y aura « Seule la joie » (sélectionné au festival Chérie Chéris de Paris 2021) d’Henrika Kull qui sera projeté au cinéma l’ABC le samedi 29 janvier.
Parmi les autres films en compétions pour les prix du jury et du public il s’agit de :
- Au coeur du bois de Claux Drexel (documentaire)
- Bare d’Aleksandr M. Vinogradov (documentaire)
- Sainte, Capitale des Queers de Lucie Demange, Adèle Galliot (documentaire)
- Sylvie de Clem Hue (documentaire)
- Poppy Fielo d‘Eugen Jebeleanu (film)
- Pour toujours de Ferzan Özpetek (film)
- No hard fellings de Faraz Shariat (film)
- Nos corps son vos champs de bataille d’Isabelle Solas (documentaire)
- Tove d’Eeva Putro (film)
- Les nouvelles guerillères d’Elisa Vandekerckhove (documentaire)
Ciné discussion
Ce festival est également marqué par des projections de films dans lequel il sera possible de rencontrer les réalisateurs. C’est le cas du long métrage « Etreintes » projeté au cinéma l’ABC le samedi 29 janvier. A la suite de la séance il sera possible de faire la connaissance du réalisateur Alain Escalle. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre « Des images aux mots ». Dans le détail, « c’est une projection de courts métrages d’animations. Nous voulions mettre en valeur ce format et sa diversité. Les styles et les histoires sont différentes, la qualité toujours présente », relatent les organisateurs. A l’American Cosmographe, Isabelle Solas sera l’invitée de ce festival pour présenter son film « Nos corps sont vos champs de bataille » qui obtenu le Grand Prix 2021 à Chéries-Chéris ou encore le Prix du meilleur film dans la compétition Premio Maguey du Festival International de cinéma à Guadalajara.
Dans une volonté de proposer une projection aux familles monoparentales, au sein du festival, les organisateurs ont prévu un ciné discussion destiné aux enfants. Dans le détail, des courts métrages sont projetés afin « d’évoquer par la suite la différence ».