Jurassic World : Renaissance, un film de Gareth Edwards
Les dinos sont de retour et il n’est rien de dire que, devant la caméra de Gareth Edwards, ils sont affamés. Dans cette suite à Jurassic World : Le Monde d’après, nous retrouvons des monstres jurassiques qui peuvent sauver des millions de terriens. Ne boudons pas notre plaisir. C’est une réussite.

Scarlett Johansson (Zora) et Jonathan Bailey (Henry) – Crédit : Universal Studios
Voilà cinq ans que nous avons abandonné les dinosaures lâchés dans la nature, s’adaptant comme ils pouvaient à notre planète bien polluée. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas résisté… Une poignée s’est acclimatée cependant dans une île tropicale répliquant plus ou moins leur biotope des origines. Rapidement nous faisons connaissance avec nos deux héros. Il y a Henry, biologiste, universitaire bon teint, petites lunettes sur le nez. Pas très loin en fait d’Indiana Jones. Un prénommé Martin va lui présenter Zora, une splendide blonde ayant servi dans les Navy Seals. Une référence en quelque sorte en matière de survie et de bastons en tous genres. Elle s’est reconvertie dans l’accompagnement de missions border line. Justement c’est de l’une de ces missions que Martin veut s’entretenir avec le professeur. Sa société est sur le point d’achever l’étude d’un médicament qui peut sauver des millions d’êtres humains. Mais voilà, il lui manque l’ADN de trois dinosaures (vous voyez le coup arriver ?) : un terrestre, un marin et un aérien. Après quelques discussions musclées, Henry se décide quand même à rejoindre la mission. Autant vous prévenir, ce sera un vrai carnage ! Tous ne reviendront pas, loin s’en faut. Leur expédition se double d’une autre aventure, celle d’un papa, de ses deux filles et du Roméo de la plus grande. Alors qu’ils croisent benoitement au large d’une île pourtant réputée dangereuse, ils sont attaqués par des monstres marins gigantesques. La mission va voler à leur secours…
Non, je ne vais pas tout vous raconter, d’autant que le scénario est riche en péripéties et en rebondissements divers. Certes nous nous sommes habitués à ces géants et le choc est moindre qu’en 1993 (premier Jurassic Park) mais la magie opère tout de même. Les effets spéciaux sont sidérants de réalisme. Citons les acteurs pour la forme car nous savons bien qu’ils ne sont pas l’essentiel de l’enjeu, même si, en l’occurrence, ils ne s’en sortent pas trop mal : Scarlett Johansson (Zora), Jonathan Bailey (Henry) entre autres. Et en plus, in fine, il y aurait comme un genre de rédemption, un soupçon de morale.
Pour tout public à partir de 7/8 ans tout de même !