L’espace EDF Bazacle à Toulouse présente une exposition consacrée à M.C. Escher. Cet artiste hollandais défie les perspectives, mélange les proportions et joue avec les illusions.
Fabio Di Gioia est l’organisateur général de l’exposition. / Crédit: ©Emma Lorsery
L’exposition d’MC Escher, qui a lieu du 20 décembre au 30 mars, rassemble plus de 100 œuvres. Elle retrace son parcours depuis ses débuts jusqu’à ses expérimentations géométriques. Les visiteurs découvrent des œuvres âgées de près d’un siècle, mais très modernes. Dessins en noir et blanc, motifs répétitifs que l’on retrouve sur des papiers peints par exemple et autres jeux de proportions. « Escher est partout dans notre vision du monde », explique Fabio Di Gioia, organisateur général de l’exposition. Son nom évoque des images, mais peu de gens connaissent vraiment ses œuvres.
Au premier étage, l’exposition se concentre sur ses œuvres graphiques. La « Relativity Room » invite les visiteurs à expérimenter des perspectives impossibles. Des installations poussent à interagir avec les œuvres. « Notre problème, c’est qu’on regarde la vie à grande vitesse. On s’arrête à la première image, au superficiel », explique Fabio Di Gioia.
Au deuxième étage, les jeux d’effets d’optique dominent. La salle des miroirs multiplie les reflets à l’infini. Les posters en lumière noire « Blacklight Posters » et les installations optiques du type hypnose invitent les visiteurs à prendre des photos en jouant avec les reflets et les proportions.
La « Relativity Room » permet des jeux de grandeur. / Crédit: ©Emma Lorsery
L’art et les sciences se croisent
Escher associe géométrie et nature. Il s’inspire de paysages et de symétries animales pour concevoir des œuvres qui interrogent notre perception. Il utilise les mathématiques pour créer des illusions. Chacun peut interpréter les compositions à sa façon.
Si le nom d’Escher ne vous dit rien, c’est à lui qu’on doit, entre autres, la boite publicitaire de « La vache qui rit » et des jeux de proportions qui apparaissent dans Alice au pays des merveilles : « Il est très connu mais à la fois, on ne le connaît pas » ajoute Fabio.
L’expérience est conçue pour tous. À noter que durant les vacances de Noël, un jeu de piste est spécialement conçu pour petits et grands. Le but : trouver les cinq super-héros cachés dans le Bazacle et les prendre en photo.
L’exposition est ouverte jusqu’au 30 mars 2025.
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