Aurignac l’a fait rapper, Toulouse le fera connaître. À l’occasion de la sortie de son deuxième album, le rappeur Lilo programme une soirée hip-hop au Little O’Clock le vendredi 26 janvier 2024. Son projet La Tour en version complète et live à découvrir.
Lilo, de son vrai prénom Théo, commence à 22 ans, son ancrage dans le rap toulousain. Il a mis les pieds dans le hip-hop, comme beaucoup, en soirée entre potes, en balançant des freestyles. Mais c’est en quittant le cocon familial pour suivre ses études à Toulouse, que la machine s’est déclenchée, la bête est lancée, inspirée et déterminée, prête à suivre son chemin, gravir les échelons, prête à toucher le sommet de sa montagne, de sa tour, de La Tour, nom de son deuxième album.
Pour sa sortie, le jeudi 25 janvier 2024 sur les plateformes, Lilo a contacté une belle bande de copains et artistes de chez nous, pour organiser une soirée placée sous le signe de la passion et du partage. Découpée en trois parties, cette soirée gratuite mettra en scène les rappeurs LeSak, Gocha, Jayakim et NVR dès 21h. En deuxième partie Lilo offrira une performance live complète de son album La Tour. La soirée se finira avec un DJ set signé LaThibes. Rendez-vous au Little O’Clock, 75 All. Jean Jaurès à Toulouse, le vendredi 26 janvier 2024, à partir de 20h.
Rencontre avec Lilo, rappeur prometteur
Quand Lilo est-il né ?
Quand je suis arrivé à Toulouse pour mes études, j’ai acheté mes premières cartes son, mon premier ordinateur et mon premier micro. J’ai commencé à me concentrer sur des vrais morceaux. Je me suis vite rendu compte que je ne voulais pas me limiter à quelques singles mais travailler le format plusieurs titres. Je voulais aller en studio et faire naître de véritables projets, là où je peux raconter plus de choses. J’habitais seul pour la première fois, dans une autre ville. Forcément un peu plus de soirées et tout ce qui s’ensuit, le boulot à coté, payer son loyer, c’était une découverte de la vie.
De ce changement de vie, cette passion et cette détermination est né ton premier album, 2TO, en 2021. Huit titres dans lesquels tu mentionnes ce quotidien. Puis plus rien, tu n’as plus sorti de projet pendant deux ans. Que s’est-il passé ?
Pendant une année entière j’ai eu ce qu’on peut appeler le syndrome de la page blanche pour mes projets personnels. Malgré ça, en parallèle, j’étais productif avec d’autres artistes, j’ai collaboré sur des feats ou simplement pour le plaisir, sans sortir de projet, juste à se retrouver entre amis en studio pour composer. À ce moment, je me suis un peu ouvert à l’autotune. Oui à la base forcément, comme tous ceux qui commencent par des freestyles, c’est un cap à passer, mais je l’ai ramené dans mon univers. Malheureusement, j’ai eu un enchaînement de galères professionnelles et dans ma vie personnelle. J’ai fait une pause de 4 mois, pendant lesquels je suis parti en Argentine. Ma sœur $vit à Buenos Aires, c’est là que j’ai commencé à bosser sur le deuxième album, j’ai beaucoup écrit là bas. En rentrant je n’avais plus qu’à poursuivre ma lancée et tout enregistrer.
Dans quelques jours sortira La Tour, ton deuxième album, ça représente quoi ?
La Tour est un prisme que j’ai trouvé pour pouvoir créer un univers, rendre un peu plus cinématographique ma vie, et mieux pouvoir la raconter en musique. Parce qu’au final, ce deuxième album est juste la continuité du premier. C’est le symbole qui m’est venu, ça représente bien ma vision : le but d’une carrière et d’une vie est de monter toujours plus haut , d’apprendre en franchissant les étapes et en grimpant pour espérer toucher le haut du sommet. Je pense que c’est assez parlant comme image, chacun a sa propre tour, son propre chemin à suivre, ses propres étages à monter.
L’album est composé de 14 morceaux, le septième est un feat avec le rappeur Lu’K, N405 & N31 : 4ÈME VILLE DE FRANCE. Qu’est ce que représentent ces numéros ?
Chacun son numéro, chacun sa tour. On est tous participants, et si on devait visualiser deux personnes qui se croisent dans une tour, ça donnerait vie à une collaboration. C’est ce qui s’est passé avec Lu’K; je le suis depuis longtemps, on a appris à se connaître cette année, on a participé à plusieurs événements en commun. Tout s’est fait naturellement. Ça lui a fait plaisir de retourner en studio parce qu’avec Toulouse est en Feu, il n’a plus vraiment le temps de faire de la musique, ça faisait presque 9 mois qu’il n’avait pas mis les pieds en cabine. La session d’enregistrement a fait du bien. N405 c’est une ancienne référence pour ceux qui ont lu la série de manga Hunter × Hunter.
Certains te connaissent car tu es le grand vainqueur de la 8ème édition des Open Mic de Castanet depuis le 7 octobre dernier…
Au départ, c’est un ami à moi qui participait au concours, je venais l’encourager. Et finalement, une fois sur place, on m’a poussé à m’inscrire en tant que participant. Ce n’était pas prévu et j’ai gagné. Un sacré braquage ! (rires)
… ce grâce à quoi tu gagnes des points de vente pour ton CD dans les Cultura. Pourquoi ce retour au CD ?
C’est un objet auquel beaucoup sont encore attachés, je pense à ma famille; mais c’est aussi, en tant que jeune artiste, un des seuls moyens de se rémunérer. Les streams ce n’est malheureusement pas encore ça…
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Alors on donne de la force en allant streamer les projets de Lilo. Plus d’informations sur l’avancée de l’artiste sur ses réseaux sociaux, et le vendredi 26 janvier 2024, au Little O’Clock. CD’s mais aussi un merch disponible courant du mois, pour sa collaboration avec la marque toulousaine Mer.fils créations.