C’est le nouveau rendez-vous de la saison : « Les Pépites » du Metronum. La troisième édition du concept se tiendra vendredi 27 janvier prochain à 20h. Au menu : la révélation pop trash Kalika, l’élégance soul de Blu Samu, et les sonorités électros de Joye. Un programme 100% féminin, évidemment composé de figures montantes.
Entre le Metronum, les artistes émergents et la scène féminine s’est tissé un lien privilégié. La preuve en est la troisième édition des « Pépites » de la salle de spectacle. Ce rendez-vous, né à la rentrée, a en effet pour but de faire découvrir des joyaux cachés du milieu musical. Également au cœur de l’identité du Metronum, la découverte d’artistes féminines. Le 27 janvier 2023, trois pépites réunissant ces différents critères se dévoileront sur scène.
À cause des glaçons
La première a ouvrir le bal sera Kalika. Sa musique est l’incarnation de l’expression « une main de fer dans un gant de velours ». Derrière les sonorités pop de sa voix se cachent en effet des paroles crues. La féministe d’une vingtaine d’années raconte ses histoires d’amour et de sexe sans auto-censure. D’aucuns la comparent à Charli XCX. Son esthétique est colorée, acidulée et dépasse les frontières terriennes. Il y a quelques semaines, Kalika a dévoilé le titre clippé « Les Glaçons », en featuring avec Yelle, artiste connue pour son hit « A cause des garçons ». Si vous n’êtes pas disponible le 27 janvier pour un resto ou un ciné, ce sera donc à cause des glaçons.
Les maux bleus
La deuxième artiste à fouler la scène du Metronum ce soir-là sera Blu Samu. Elle panse ses maux bleus en racontant ses blessures amicales, parentales et amoureuses. Elle nous livre alors des ballades mélancoliques, mais pas que. Les eaux ne sont pas si calmes. Soul, électro et hip-hop… Elle navigue entre les genres avec élégance, adoptant parfois une voix plus éraillée et un rythme effréné. Blu Samu jongle également avec les langues, passant du français à l’anglais puis au portugais avec une habileté remarquable. Elle s’inspire entre autres du morna, musique cap-verdienne (Pai) et du fado (Amor) qui bercèrent tous deux son enfance.
L’art du contraste
Pour finir en beauté, Joye (aka Juliette Gradit) se saisira du micro. Celle-ci a découvert très tôt le monde de la nuit à travers son duo électro Arthur & Joy. Son bagage est également riche d’une formation en jazz à Toulouse et d’une participation au sein du quatuor vocal Sojalisca. Puis est venu le temps de voler de ses propres ailes en s’exprimant en solo. Son univers se compose notamment de textes émancipateurs et de basses imposantes. Elle allie avec justesse douceur et puissance dans ses titres électro, jouant avec les différentes tessitures de sa voix. Son imagerie est onirique, tout en contraste, à l’image de son chant.
Site du Metronum / Billetterie