L’artiste espagnole Carlotta Gri a lancé un projet artistique nommé « petits.clowns » durant l’été. Le concept : transformer les têtes de bergères de la ville rose en figurines de petits clowns. Le premier à trouver l’emplacement de l’œuvre, alors publiée en photo sur Instagram, peut lui donner un nom.
« Lorsque je suis venue pour la première fois à Toulouse j’ai remarqué de nombreux petits arrêts de volets un peu particuliers, pas seulement utilitaires mais aussi conçus pour être décoratifs : les « têtes de bergère » », raconte Carlotta Gri. L’artiste espagnole, alors intriguée par cet élément architectural, garde cette particularité toulousaine en tête. Deux ans, plus tard, elle qui habitait en Suède emménage dans la ville rose. L’occasion de fonder un projet en rapport avec ces fameuses têtes de bergères.
« Des arrêts de volets en forme de figurine ici à Toulouse ? Jamais vu ça… »
Avant de trouver un concept, Carlotta Gri se renseigne. « J’ai découvert le vrai nom des têtes de bergères il n’y a pas si longtemps ! J’ai eu beau demander à toutes mes connaissances, pour certains de vrais Toulousains, et même au musée du vieux Toulouse, personne ne semblait avoir de réponse. Certains ne savaient même pas de quoi je leur parlais ! « Des arrêts de volets en forme de figurine ici à Toulouse ? Jamais vu ça… » », se remémore l’artiste.
Un sens de l’observation aiguisé
Contrairement aux autres, Carlotta Gri voyait ces arrêts de volets stylisés un peu partout. Elle aime en effet regarder les petits détails dans les rues qu’elle traverse en se baladant.
« Je me suis dit que des petits clowns pourraient être une raison de faire sourire les gens qui passeraient par la rue, la tête un peu basse, de les surprendre et leur redonner un petit peu de joie d’enfant en découvrant quelque chose d’inattendu suspendu à un mur gris ou « rose » brique », ajoute Carlotta Gri.
Une volonté de faire sourire les passants
Carlotta crée alors un compte Instagram du même nom, sur lequel elle poste des photos de ses créations : des têtes de bergères transformées en bustes de clowns. Le premier à trouver la figurine peut lui donner le nom qu’il souhaite. Il suffit alors de mettre une photo de sa trouvaille en story en mentionnant @petits.clowns.
« Je me suis dit que des petits clowns pourraient être une raison de donner un petit sourire au gens qui passeraient par la rue, la tête un peu basse, qui pourrait les surprendre et leur redonner un petit peu de joie d’enfant en découvrant quelque chose d’inattendu suspendu à un mur gris ou « rose » brique », ajoute Carlotta Gri.
Petit plus, si vous envoyez un dessin de clown à l’artiste, votre œuvre pourrait bien devenir matérielle… Plus de 100 followers ont pour l’instant rejoint l’aventure.