Thomas Louis publie Les chiens de faïence aux Editions de la Martinière. Un premier roman qui ne manque pas d’humour noir !
Dans la famille Dugast, quelque chose cloche. Pire, ils partent tous à la dérive. Les uns après les autres les membres de cette famille se suicident. Peu importe le moyen, la fin est identique. Et la malédiction semble n’avoir aucune limite. En tout cas c’est ce que pense Christophe, le fils. Observateur de cette déchéance, il voit tour à tour ses grands-parents paternels et maternels s’éteindre sans prévenir. L’avenir lui fait de plus en plus peur. A qui le tour ? Et le sien, quand viendra-t-il ? Christophe se tourmente et rêve de s’enfuir. Laisser derrière lui les tragédies à répétition. Puis c’est le suicide de trop, celui de son père. Là, Christophe est plus que décidé. Il doit prendre la poudre d’escampette.
Fuir son destin
Avec seulement un nom et une adresse en poche, Christophe quitte le village. Direction Paris. Son évasion aura lieu la nuit. Ainsi, pas d’adieu, pas de résistance. Il abandonne la mère et la sœur dans l’espoir d’un futur plus lumineux. Après avoir traversé un pan de la France, Christophe arrive chez une vieille dame excentrique et chaleureuse. Celle-ci accepte de l’héberger sans poser de question. Pour Christophe, une nouvelle vie commence. Une vie citadine qui va à mille à l’heure.
Avec beaucoup d’humour, Thomas Louis raconte cette histoire loufoque et captivante. Il use d’un cynisme décapant qui fait souvent sourire tout en étant profond voire émouvant. Un mélange de styles en somme pas facile à marier mais qui fonctionne très bien dans ce premier roman.
Thomas Louis, Les chiens de faïence, Editions de la Martinière, 304 p.
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