Le duo toulousain est de retour avec « Slaves », morceau annonciateur d’un tournant dans leur univers. Fondé en 2019, The Koppers conserve son ADN et s’autorise de nouvelles libertés : toujours avec cette énergie qui leur est propre, Guillaume (à la batterie) et Jérémy (à la guitare) livre une vision dystopique du monde actuel, « une sorte de mise en garde sur notre hypothétique futur ». Le tout porté par cette puissance du rock, colorée d’électro, introduit par quelques sons de synthé.
« Slaves », c’est un peu la caricature de cette personne prise au piège dans la spirale de l’ultra consommation que dénoncent d’ailleurs les deux musiciens. Les différents confinements ont permis au groupe de « prendre du temps pour composer et de repenser les messages qu’on voulait transmettre » explique Guillaume. Des influences rock encrent leur musique : Rage Against the Machine, The Prodigy mais également cinématographiques comme « Blade Runner », « Time out » ou « Snowpiercer » dans lesquels ils puisent leurs inspirations et définir leur propre style musical : l’Outraged Rock, un rock indigné, intuitif et transcendant.
Lauréat du Music in Tarn 2020 (proposé par l’ADDA du Tarn), ils ont été accueillis pour trois jours de résidence au Noctambule, à la MJC d’Albi, et ont donc accédé à différents modules de formations les dirigeant un peu plus vers cette voie de professionnalisation, « une chance et une véritable aide bénéfique en cette période si particulière » précise Jérémy. Il ajoute « on était accompagnés par des professionnels, leurs conseils nous ont permis de corriger et améliorer certaines choses ».
A deux, ils ont trouvé leur force et leur équilibre : deux voix, les vibrations d’une guitare et d’une batterie, deux instruments qui se répondent et s’unissent. Une énergie explosive d’un rock presque primitif à découvrir sur la scène de l’Xtrem Fest (Le Garric dans le Tarn) le 29 juillet prochain en première partie des Tambours du Bronx (d’autre dates sont à découvrir ici).