Blanche Neige, les souliers rouges et les sept nains, film d’animation de Hong Sung-Ho
Preuve incontestable d’un état de chef d’œuvre : sa durée de vie. Rappelons donc que les frères Grimm ont publié leur Blanche Neige en…1812 ! Il n’est pas inconvenant de souligner combien le premier long métrage qui lui a été destiné, signé Walt Disney, remonte à 1937, date à laquelle la princesse devient une star mondiale pour nos chères têtes blondes. Au cours du siècle dernier les adaptations de ce conte vont être légion, soit en animation, soit en image réelle.
Rien d’étonnant donc que d’en voir apparaître sur nos écrans, en cet été 2020, une énième vision. Surprise tout de même, elle nous arrive du Pays du matin calme, la Corée, du Sud pour être précis. Autre surprise, le thème est ici largement revisité. Surtout côté nains. Même s’ils sont toujours sept, leur histoire est ici rocambolesque. Au départ nous les croisons format sept jeunes gens type super-héros, avec de super-pouvoirs et des looks à faire tomber les filles comme des mouches. Mais voilà qu’à la suite de comportements assez douteux, un sort leur est jeté et les voici transformés en nains plus ou moins gracieux. Mais attention, et c’est là que l’histoire se complique un peu, ces traits lourdingues ne sont que dans la vision de ceux et celles qu’ils croisent. Eux se voient toujours beaux gosses alors que les autres… Côté princesse, le pitch est un peu le même. Mais à l’inverse. De base, celle-ci est assez loin des canons d’une beauté pour papier glacé. Mais voilà que des souliers rouges magiques lui donnent l’apparence d’une star hollywoodienne.
Le pitch est lâché, le scénario tourne donc autour de l’apparence des choses. Alors, bien sûr, il y a de l’action, car la méchante reine veut récupérer ces fameux souliers pour être toujours la plus belle. Rien qui ne fasse vraiment peur je vous rassure. Prof, Atchoum, Dormeur, Grincheux, Joyeux, Timide et Simplet sont toujours là, mais assez méconnaissables, avec des accents à se tordre de rire. L’un d’eux est le Prince Charmant… Oups, j’en ai trop dit.
Allez, à partir de 6/7 ans, l’assurance d’un bon moment. Au frais qui plus est !