Oh, c’est le nouveau projet musical d’Emeric Rakotondrahaja, Sarah Vallez et François Baron. Avec Oh, les trois amis nous proposent une musique moderne, une indie-pop aérée, une énergie solaire enrobée dans un écrin d’émotions et de fragilité pure. Oh comme un cri d’étonnement, de surprise ou de joie.
Si le nom est neuf, les trois artistes ne sont pas inconnus des scènes toulousaines, Oh c’est avant tout la continuité d’une belle histoire d’amitié : « On se connaît depuis 15 ans et on fait de la musique ensemble depuis vraiment longtemps. Le projet a donc évolué avec nous » explique Emeric. Il y a quelques mois, sortait leur premier EP « This is Oh ». Composé de 3 titres : « Night Is Falling », « Run » et « Start Again », ce mini-album est une invitation à l’évasion. Trois sons à travers lesquels les artistes nous plongent dans leur univers : « On a décidé de sortir le projet maintenant pour miser un maximum sur cette nouvelle année. Oh n’en est qu’à ses prémices. Ces trois titres marquent une rupture avec ce qu’on faisait avant ».
Au-delà de leur style, c’est toute leur composition qui a changé, leurs rôles ont évolué : Emeric à la batterie / percussions, Sarah au chant et clavier et puis François à la guitare et au clavier.
« Oh c’est avant tout l’émotion qu’on a envie de transmettre, de partager »
S’ils restent fidèles à l’indie-pop, de multiples influences se ressentent dans leurs musiques. Tout en regardant ses amis, Emeric ajoute : « on écoute et on a des sensibilités différentes. C’est ce qui rend notre musique riche et intéressante ». Sarah complète en souriant : « on n’écoute pas forcément la musique qu’on fait. On est curieux, on écoute de tout. On fonctionne principalement à l’émotion, au feeling ».
Pour ce qui est de la composition, encore une fois, tout est une question de feeling. Avec Oh, pas de rôles définis. « On n’a pas envie que les choses deviennent automatiques, on ne met aucune barrière à la créativité. Quelque chose part de quelqu’un et on construit tout autour, ensemble, on se reconnecte entre nous ». Le trio a su trouver son propre langage sonore, unique, identifiable dans lequel chaque instrument se répond, où le clavier fait écho aux guitares reprises par les élans percussifs. Des compositions dans lesquelles ils transmettent leur énergie portée par la fragilité, la sensibilité et la vitalité d’une musique qui se partage.
Un appel de la scène
En juin dernier, ils décident de sortir un premier clip, pour la chanson Run. Une vidéo live de 5 minutes qui nous plonge dans leur univers coloré. Une invitation à l’évasion où on a qu’une seule envie, c’est de se lever et les rejoindre pour danser. Cette volonté de partage, ne quitte jamais les artistes. « Quand tu décides de monter un groupe, il y a forcément une volonté d’échange avec le public. C’est un truc logique dans notre esprit » explique Emeric. Il ajoute : « On a envie de transmettre, quand les gens sont contents, c’est ça notre récompense. Prendre ce que les gens te donnent. ». « C’est ça la musique » conclut François.
En attendant l’enregistrement de nouvelles musiques, le groupe se produira sur scène le 29 février à Castres (81), au Café Jean-Jaurès. L’occasion pour eux de roder leur set et jouer leurs morceaux en live.