Il existe des films qui tachent. Il existe des films qui mordent. Il existe des films ratés mais plaisants. Pour ces films, il existe le FIFIGROT. Du 14 au 23 septembre, acceptez de prendre le risque.
Christophe Salengro s’affiche en grand
Le Président est mort. Vive le Président. L’année dernière, Christophe Salengro, grand chef de Groland, est décédé. L’association A Côté, organisatrice du festival, n’a pas jugé la raison suffisante pour ne pas remettre le couvert. Pour la septième fois, Toulouse verra en son sein s’échanger des bobines de longs-métrages louches dont les réalisateurs portent plus de consonnes que de voyelles dans leur nom et des places pour des séances tardives qui défient le soleil déjà couché.
Que pourrez-vous voir ? Qui risquez-vous de rencontrer ? Qu’affronterez-vous du regard ?
69 jeunes militants fusillés par Anders Behring Breivik (Utoya), des gangs séparatistes du Donbass (Donbass), le retour de l’inflexible Lars von Triers (The house that jack built), le nouveau Gaspar Noé (Climax), des adolescents handicapés du Nord-Pas-de-Calais (Dans la terrible jungle), Adèle Haenel, Pio Marmai et Audrey Tautou dans l’oeil de Pierre Salvadori (En liberté), Yolande Moreau et Jean Dujardin, frère et soeur dans le dernier Kervern et Delépine (I feel good), Clémentine Autain et Romane Bohringer à l’écran (L’amour flou), et des courts-métrages par larges poignées, et de nouvelles trouvailles des cinémas marocain, iranien, kazakh, chilien, cubain, belge, et tant d’autres chocs, ratés, bouleversements, écoeurements.
La jeune active norvégienne Andrea Berntzen jouant le rôle de Kaja dans Utoya
Chaque année, le FIFIGROT se fait la grand-messe du cinéma anti-académique. Alors, athée vous d’y aller.
Festival International du Film Grolandais de Toulouse
14 au 23 septembre 2018 • Toulouse
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