Du 14 au 17 juin 2018, sur la prairie des Filtres, Rio Loco illuminera les bords de la Garonne. Pour cette nouvelle édition, la programmation est particulièrement alléchante.
Cette année, le Rio Loco s’ouvre aux rumbas du monde. Danseront côte à côte les rumbas cubaine, congolaise et catalane. Bien qu’elles puisent toutes leur origine du continent africain, elles ont des histoires et identités différentes. Sur les bords de Garonne, découvrez ces musiques qui ont traversé l’Atlantique. La rumba congolaise sera à l’honneur le jeudi avec les infatigables (70 ans de scène…) musiciens du Bakolo Music International et l’étonnant rappeur Baloji. Le même jour, la nouvelle scène cubaine sera défendue par le Pedrito Martinez Group. Et le dimanche, retrouvez l’identité catalane défendue par Petitet y su rumba sinfonica. Pour mieux découvrir les rumbas, deux nouvelles scènes sont ouvertes : le pont des rumbas, pour apprendre à danser, et le rumba sound system, dont le nom est suffisamment clair. Fidèle à son identité, le Rio Loco se charge de réunir des cultures cousines. Il reste donc un lieu de rencontres rares dans le paysage des festivals.
Le puissant court-métrage de Baloji – la rumba congolaise à l’heure du hip hop
Le festival s’offre aussi la liberté de sortir de cette thématique pour faire découvrir les musiques d’autres pays dans le monde. Ce voyage vous mènera de Turquie au Liban, en passant par l’Allemagne. De cette proposition hors-thème, retenons le jeune guitariste guinéen Moh!Jouyaté, la fanfare techno allemande Meute, le pianiste électrojazz libanais Bachar Mar-Khalifé, la voix canadio-haïtienne Mélissa Laveaux, la rappeuse phocéenne et zapatiste Keny Arkana, et l’immense Oumou Sangaré, grande chanteuse malienne.
Bachar Mar-Khalifé, le piano libanais d’aujourd’hui
Comme à son habitude, le festival s’attache à chérir les jeunes publics. Toute l’année, à travers des concerts et des ateliers d’art plastique qui sont proposés aux publics scolaires. Dans le cadre du festival, différents spectacles, ateliers, et jeux trouveront leur place sur les pelouses et contribueront encore à mêler les générations.
Pour attendre la fin du printemps, et s’exercer aux pas de danse, rendez-vous dans les Jardins du Museum (Borderouge). Le 6 mai, jour de leur ouverture, la rumba catalane sera à l’honneur.
Valentin Chomienne
Rio Loco • Toulouse
du 14 au 17 juin 2018
photo © Patrice Nin