Créée en 2006 au sein du Conservatoire de Toulouse et dirigée depuis par Mark Opstad, la Maîtrise de Toulouse est la première structure maîtrisienne du sud-ouest de la France.
La qualité exceptionnelle que cet ensemble vocal a rapidement atteinte lui permet aujourd’hui de recevoir cette prestigieuse récompense que représente ce 27ème Prix Liliane Bettencourt pour le Chant Choral – édition spéciale maîtrises et chœurs d’enfants.
La Maîtrise de Toulouse dispense aux enfants une formation musicale de haut niveau, tout en leur offrant une expérience de vie intensément humaine. Composée de 50 enfants et jeunes, elle constitue un ensemble vocal artistique d’excellence dirigé par le chef britannique expert en la matière, Mark Opstad.
Mark Opstad a débuté son apprentissage musical à la Maîtrise de la Cathédrale de Bristol (UK). Il a étudié la musique à l’Université d’Oxford où il a été organiste et directeur du chœur de Balliol College, puis à l’université de Cambridge, où il est devenu organiste de Clare College. Il a reçu en 2000 le prix d’orgue du Conservatoire de Caen et en 2002 celui du Royal College of Organists. De 2000 à 2002, il a occupé le poste d’organiste et assistant du directeur de la Maîtrise de Caen. Nommé professeur de chant choral au Conservatoire de Toulouse, Mark Opstad y a donc créé, en 2006, la Maîtrise de Toulouse, dont il est le directeur artistique. Il a donné plus d’une centaine de concerts et enregistré quatre disques acclamés par la critique internationale. Mark Opstad est par ailleurs compositeur et arrangeur d’œuvres pour chœur.
La diversité du projet artistique de cette jeune institution permet de façonner un projet pédagogique d’une grande richesse. Le cursus est composé de cours de chant choral, de technique vocale, de formation musicale, d’instruments et d’orchestre. Sur le temps scolaire les enfants apprennent à chanter de multiples répertoires en plusieurs langues, travaillent avec des experts et collaborent avec d’autres ensembles, tels que l’Ensemble Gilles Binchois, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre Les Passions et les Sacqueboutiers.
La Maîtrise de Toulouse a placé la transmission au cœur de son projet pédagogique, grâce à une méthode d’apprentissage qu’il faut sans cesse renouveler et perfectionner, autant entre le chef de chœur et ses élèves, qu’entre les chanteurs eux-mêmes. Les plus jeunes apprennent de leurs aînés leur savoir-faire musical mais aussi l’esprit d’équipe, qu’ils transmettront à leur tour aux nouveaux. Cela permet de créer une ambiance chaleureuse et une envie de travailler pour viser l’excellence.
En dix ans, la Maîtrise a abordé les œuvres de plus de 150 compositeurs, de la Renaissance à la création contemporaine. Une attention particulière est portée au répertoire français, et notamment à celui du sud-ouest de la France. La Maîtrise aborde également les grandes œuvres du répertoire, ainsi que celui de la grande tradition maîtrisienne, dont la tradition anglaise, et la musique contemporaine.
La Fondation Bettencourt Schueller, qui dépend de l’Académie des beaux-arts a donc attribué le Prix de sa 27ème édition à la Maîtrise de Toulouse. Le jury de ce concours exigeant, composé de personnalités du monde de la musique et de membres de la section de composition musicale de l’Académie des beaux-arts, a départagé 33 candidatures de grande qualité.
Le Prix sera remis le mercredi 15 novembre 2017 sous la Coupole de l’Institut de France lors de la séance solennelle annuelle de l’Académie des beaux-arts, au cours de laquelle la Maîtrise de Toulouse se produira.
Les récentes et prochaines apparitions publiques de la Maîtrise de Toulouse sont les suivantes :
– le 20 octobre au Temple du Salin (Toulouse),
– le 11 novembre lors du Festival au Pays de Gabriel Fauré (Pamiers),
– le 8 décembre à l’Auditorium Saint Pierre des Cuisines (Toulouse) pour le lancement de son nouvel enregistrement.
Les informations sur les activités de la Maîtrise sont diffusées sur son site Internet : http://www.maitrisedetoulouse.fr/
Toutes nos félicitations à ce chœur d’excellence et à son chef !
Serge Chauzy
une chronique de ClassicToulouse