Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar, un film de Joachim Ronning et Espen Sandberg
Le cinquième opus des aventures de l’inénarrable Jack Sparrow est de loin le meilleur. Bien sûr, si vous avez vu les précédents épisodes, vous allez mieux trouver votre chemin au milieu des flots infestés de vaisseaux se tirant dessus à boulets rouges.
Ce film est l’histoire d’Henry Turner, le fils de Will qui, pour sauver son père, a dû embarquer à bord du Hollandais volant, un vaisseau fantôme dont l’équipage ne peut mettre pied à terre que tous les 10 ans afin de trouver une éventuelle rédemption. Richard Wagner en a fait le sujet de son premier grand succès lyrique. Pour l’heure, henry s’est promis de sauver le paternel de cette malédiction et sa quête passe par la rencontre avec le dénommé Jack Sparrow, pirate redoutable qui, dans sa jeunesse, et grâce à une manœuvre audacieuse, a précipité le bateau de Salazar au fond des eaux en plein cœur du Triangle du Diable. Depuis, son fantôme ainsi que son équipage de zombies, écument les mers en le pourchassant. Henry a eu connaissance d’un certain trident de Poséidon qui pourrait délivrer son père du sort funeste qui le tient éloigné de sa famille. Par bonheur il rencontre une astronome, poursuivie comme sorcière, qui semble en savoir beaucoup sur le fameux trident. De plus, Carina, c’est son prénom, ne semble pas le laisser insensible sur un autre plan. Pas du tout, même ! Et voilà nos deux jeunes gens partis pour des aventures épiques à bord des rafiots les plus improbables, tout comme leurs équipages. Il faut dire que le capitaine du Black Pearl n’est autre que le tout aussi improbable Jack Sparrow, dreadlocks multicolores , bagouses à tous les doigts, ivre en permanence, regard charbonneux un brin ambigu. Cela dit, Jack est bien obligé de faire alliance avec les deux jeunes gans car il pourrait bien y aller de sa vie.
L’aventure commence et vraiment elle vaut la peine d’être vécue. Tout d’abord le meilleur scénario de la franchise. Rien de tel pour réussir un film. Ensuite et bien que le cinéma d’aujourd’hui nous en gave, ici des effets spéciaux à tomber par terre. Hallucinants de virtuosité. La scène finale et son gigantesque clin d’œil à l’Ancien Testament est à couper le souffle. Des personnages parfaitement dessinés avec des comédiens au top : Johnny Depp, Javier Bardem, Geoffrey Rush et les nouveaux venus : Kaya Scodelario, époustouflante Carina et Brenton Thwaites, fulgurant Henry. Le rythme ne faiblit jamais et même monte en intensité tout au long d’une histoire qui conjugue avec virtuosité suspense, action et humour. C’est un régal comme rarement le 7ème art nous en a offert dans ce genre. N’hésitez pas une seconde !
Robert Pénavayre
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Brenton Thwaites – Un téléfilm lui ouvre les portes d’Hollywood
C’est diplômé en théâtre de l’Université de technologie du Queensland, en 2010, il a alors 21 ans, que Brenton démarre sa carrière d’acteur. Pour ce faire, direction Sydney. De séries tv, dont l’une lui ouvrira les portes d’Hollywood, dans lesquelles son physique fait mouche, au point d’être obligé de l’enlaidir pour jouer les bad boys (!), à ses premières apparitions sur grand écran, le jeune australien trace sa route et se trouve aujourd’hui distribué dans de grosses productions : Maléfique, Gods of Egypt et actuellement sur écran le cinquième épisode des aventures des plus célèbres pirates du 7ème art. Presque une consécration pour ce jeune papa d’une petite Birdie qui souffle aujourd’hui sa première bougie. Dans tous les cas un talent plus que prometteur.