Papa ou Maman 2, un film de Martin Bourboulon
L’an passé, le premier épisode de la saga « je t’aime, je te hais » des Leroy, déjà devant la caméra de Martin Bourboulon et avec la même distribution que cette fois, nous avait rempli de bonheur, autant par le jeu des comédiens que par un scénario et des dialogues à hurler de rire. Devant le succès mérité remporté par ce film, toute l’équipe remet le couvert. Nous sommes deux ans après. Le divorce entre Vincent et Florence est consommé et leur relation, apaisée, est devenue amicale, au point qu’ils ont fait une petite Charlotte.
Et pour faciliter la garde des quatre enfants, ils ont chacun une maison dans la même rue, et même en face l’une de l’autre. Tout irait pour le mieux sauf que voilà, au détour d’une conversation banale, Vincent apprend que Florence à un copain. Mine de rien, évidemment, un tsunami de jalousie submerge ce pauvre Vincent. Par bravade, Florence organise un dîner pour présenter Edouard à son ex et sa copine Bénédicte. Le jeu de massacre peut commencer. Jeu qui se complique car les enfants se mettent en tête que leurs parents s’aiment toujours et décident par tous les moyens de les rabibocher. Si les dialogues pétillent toujours de saillies assassines, force est de reconnaître que la qualité du scénario n’est pas tout à fait la même que pour le premier opus. Avec cette impression pénible parfois de tirage à la ligne. Les comédiens ne sont pas en cause car Marina Foïs (Florence) et Laurent Lafitte (Vincent) sont toujours aussi épatants, conjuguant avec virtuosité l’humour et le mal-être. Il est question d’un N° 3. Oui, mais bon…
Robert Pénavayre