Le Trophée Masters revient pour sa 16ème édition, à La Halle aux Grains, le samedi 24 septembre prochain, dès 20h30. A l’initiative du Centre d’Art Chorégraphique des Danses Urbaines (C.A.C.D.U.) depuis plus de 15 ans maintenant, la traditionnelle rencontre de danse Hip-Hop toulousaine, qui accueille chaque année des grands noms du Breakdance, bénéficie d’une véritable dimension internationale.
Inévitablement, c’est le rendez-vous mondial de la danse Hip-Hop à Toulouse. Quelques trente pays ont participé aux éditions précédentes et près de 30 000 spectateurs sont déjà venus admirer ces sportifs de haut niveau, depuis la création de l’évènement. De plus, les vidéos de la compétition postées sur Youtube accumulent plusieurs centaines de milliers de vues, aujourd’hui. Plus aucun doute n’est donc permis sur la renommée du Trophée Masters toulousain.
A l’occasion de cette rencontre internationale, huit équipes composées de cinq danseurs professionnels s’opposent dans des battles impressionnantes, de Breakdance ou Bboying. Les spectateurs pourront voir évoluer les meilleurs danseurs de la planète, des quarts de finales jusqu’à la grande finale. Les « Bboys » sont par ailleurs sélectionnés à travers des compétitions nationales, organisées dans chaque pays participant, à la finale à Toulouse.
A la présentation, comme l’année passée, Sydney ancien animateur de l’émission H.I.P-H.O.P. sur TF1, officiera durant toute la cérémonie. De nombreuses personnalités des cultures urbaines sont aussi attendues pour l’occasion : de célèbres danseurs, rappeurs, animateurs, humoristes, beatboxers et graffeurs.
Crée en 2000 par Abdul Djouri, directeur artistique, chorégraphe, créateur de spectacles et ancien grand danseur professionnel, le C.A.C.D.U. résulte du groupe Olympic Starz, organisateur d’évènements Hip-Hop, dans les années 80. L’association propose aujourd’hui des cours, des stages et des ateliers chorégraphiques, tout au long de l’année.
Samedi 24 septembre, à 20h30 à la Halle aux Grains
Le Trophée Masters est par conséquent l’un de ses évènements phares, surtout pour diffuser les valeurs du Hip-Hop. C’est principalement un moment de mixité. En effet, l’élite internationale du Breakdance vient côtoyer les jeunes toulousains pour, pourquoi pas faire naître des vocations, pour une meilleure cohésion sociale mais aussi et surtout pour un show étonnant. L’événement se veut avant tout interculturel et intergénérationnel, toujours dans l’idée de faire rayonner, un peu plus chaque année, les cultures urbaines à Toulouse.
Au programme donc de cet impressionnant spectacle mêlant prouesses techniques et chorégraphies hallucinantes, des valeurs telles que le dépassement de soi, la performance, le respect, l’esprit d’équipe , l’échange, et tout cela en musique à coup sûr.
Bruno Mallet, Président de l’association du Centre d’Art Chorégraphique des Danses Urbaines (C.A.C.D.U.) évoque avec nous l’arrivée de l’événement :
Combien de spectateurs attendez-vous chaque année ?
Tous les ans, la Halle aux Grains est pleine pour le Trophée Masters. Nous accueillons dans les environs de 1700 personnes tous les ans : la salle fait toujours complet !
Vous recevez pour chaque édition un certain nombre de personnalités de l’animation, de la musique et de la danse. Qui sera donc présent cette année ?
Nous attendons évidemment comme chaque année des vedettes actuelles du rap, et pourquoi pas des toulousains. Cette édition sera riche en surprise : le nom des invités sera dévoilé très prochainement. Il s’agira aussi de grands danseurs de Hip-Hop mais également de graffeurs et de beatboxers. Comme l’an passée, l’ancien présentateur de TF1, Sydney sera quant à lui bien présent pour s’occuper de l’animation.
Qu’est-ce que cette compétition représente pour vous et pour le C.A.C.D.U. ?
Pour nous, c’est la face évènementielle de l’association. La représentation est internationale : nous faisons venir des compétiteurs du monde entier. C’est donc un rendez-vous incontournable qui nous permet par la suite d’organiser d’autres compétitions dans d’autres pays notamment. Mais c’est surtout une grande fête et l’aboutissement du travail d’une année. Nous désirons par dessus tout que Toulouse vive en tant que plateforme des cultures urbaines. C’est le souhait que je partage notamment avec Abdul Djouri, le directeur artistique de l’événement. Abdul part dans beaucoup de pays comme la Russie, la Chine, la Corée du Sud, le Portugal, l’Angleterre, Taïwan, l’Algérie et bien d’autres, pour sélectionner tous ces danseurs, présents lors du show. C’est une vraie belle date qui nécessite donc beaucoup d’organisation.
Est-ce que le fait que le show ait lieu à la Halle aux Grains a son importance ? Si oui, pour quelles raisons ?
Oui évidemment, c’est tout d’abord un lieu emblématique de la musique et de la danse classique. Le lien est donc tout naturellement fait avec les musiques et les danses urbaines. Aussi, la configuration de la salle est idéale pour notre compétition. Le côté « arènes » nous plait énormément et se prête parfaitement aux battles de danse. De plus, cette année, le Ballet du Capitole nous prête un de ses tapis : les conditions seront donc totalement réunies pour un spectacle incroyable.
Qu’espérez-vous de l’édition 2016, le samedi 24 septembre prochain ?
Nous attendons beaucoup de monde évidemment. Nous communiquons beaucoup sur l’aspect familial du Trophée Masters. Le public n’est pas uniquement composé de puristes. Il y a certes des connaisseurs mais nous avons assurément un public familial. Nous espérons aussi une superbe ambiance pour que les danseurs puissent bien s’exprimer. Et nous espérons également pouvoir applaudir des danseurs originaires de pays émergents, en matière de danses urbaines.
Marjorie Lafon