Mardi 29 septembre à 20h rendez-vous au Musée Les Abattoirs pour un concert exceptionnellement monothématique, puisque la pianiste franco-arménienne Varduhi Yeritsyan consacre tout son récital à Alexandre Scriabine, l’un des compositeurs les plus singuliers du XXè siècle naissant. Et ce, devant le monumental Rideau de scène de Picasso. Assurément, un événement, et pour les yeux, mais aussi et surtout pour les oreilles. En suivant ce lien, vous saurez tout sur cette artiste dans une bio commentée que l’on n’ose même pas…commenter !!
Plus d’informations sur Varduhi Yeritsyan
« Je crée le monde par le jeu de mon humeur, de mon sourire, par mon soupir, par ma caresse, par mon courroux, par mon espoir, par mon doute. » A. Scriabine
Feuillet d’album (ext. Trois pièces op.45)
Sonate n°4 en fa dièse majeur, op. 30
Andante
Prestissimo volando
Rêverie (ext. Trois pièces op.49)
Sonate n°10 op. 70
Sonate n° 7 op. 64
Deux pièces op. 57
Désir
Caresse dansée
Sonate n°9 op. 68
Nuances (ext. Quatre pièces op. 56)
Sonate n° 5 en fa dièse majeur, op. 53
« En composant de 1893 à 1913 ses dix sonates pour piano, Scriabine poussait la tonalité à ses limites, remplaçait la mélodie par le motif voir le signal musical, complexifiait les rythmes à l’extrême. L’exacerbation d’un chromatisme qui doit justement beaucoup à Wagner, la notation envahissante de termes sensualistes, un mysticisme teinté de symbolisme le rangent évidemment aux côtés des poètes symbolistes et plus généralement d’une mouvance littéraire russe qui d’Alexander Blok à Boris Pasternak – par ailleurs un remarquable pianiste – fit son miel de l’œuvre de Scriabine. » Jean-Charles Hoffelé. Mort en 1915, à l’âge de 43 ans dans l’indifférence et l’oubli, Scriabine est considéré comme faisant partie des tout derniers romantiques, malgré certaines intuitions assez géniales comme certaines harmonies qualifiées d’audacieuses, son fameux “accord mystique“ et aussi l’idée de projeter des séquences colorées sur écran grâce à un clavier lumineux pendant l’exécution de la Symphonie Prométhée. Cinq de ces sonates sont interprétées ce soir.
Michel Grialou
Site Internet Varduhi Yeritsyan