« Transformers : L’Âge de l’extinction », un film de Michael Bay
En liminaire, une précision : le titre de ce chapitre est une blague. Mais oui ! Le premier opus (2007) de cette saga avait constitué une belle surprise et un bon divertissement estival. Le second (2009), toujours signé Michael Bay, en manque total de scénario, était un pensum sans fin, le troisième (2011) qui voyait le même réalisateur à la manœuvre, faisait rebondir la franchise. Le dernier en date, signé également Michael Bay, sans être le meilleur, n’est pas le pire non plus. Certes le cocktail imaginé par ce cinéaste est toujours le même : action, effets spéciaux et humour. Pourquoi pas ? En même temps, quand vous décidez d’aller voir Transformers, vous savez fatalement que ce n’est pas du Bergman qui va vous être servi ! Et pour le coup, cette fois encore, vous ne serez pas déçu. En deux mots, pour le scénario, la guerre est toujours ouverte entre les gentils Autobots et les méchants Decepticons, ces alliens mécaniques venus il y a fort longtemps sur notre Terre qu’ils occupent plus ou moins clandestinement encore sous la forme d’engins mécaniques (camions, voitures, hélicoptères). Le pitch de cet opus est la fabrication en série de ces transformers par une multinationale appuyée par la CIA. Rien qu’à l’énoncé, tout cela sent le roussi. Et ce n’est rien de le dire ! 2h3/4 plus tard, vous ne saurez plus où vous en êtes et vous aurez tout juste la force de comprendre que les derniers mots d’Optimus Prime fonçant vers l’infini étoilé annoncent un cinquième épisode. Au passage, peut-être vous serez-vous aperçu que Mark Wahlberg, bodybuildé en diable, participe à ce film, jouant le père, veuf, d’une bimbo insupportable, et achetant, sans le savoir, un vieux camion rouillé qui n’est autre que ce brave Optimus Prime. Action !!!
Robert Pénavayre