La belle et le brigand
La réussite est totale. N’ayons pas peur des mots. Le 50ème opus des Studios Disney nous replonge dans le cœur de ce qui a toujours fait la force de ses productions. Même si Pixar est passé par là, il a été plutôt bien assimilé !
Adaptant plus que librement l’un des contes des frères Grimm, les deux réalisateurs nous amènent au sommet de cette tour mystérieuse dans laquelle, retenue par la Mère Gothel, la jeune et belle Raiponce grandit, à l’écart du monde depuis qu’elle a été enlevée dans son berceau royal par l’infâme sorcière. En fait, cette dernière connaît le secret des cheveux de Raiponce : ils sont magiques et donnent la jeunesse éternelle tant qu’ils ne sont pas coupés. Résultat, la chevelure de Raiponce dépasse les vingt mètres. Ils sont aussi, pour la Mère Gothel, le seul moyen d’entrer et de sortir de la tour-prison depuis qu’elle en a muré l’entrée. Toute cette précaution va s’avérer inutile le jour où, poursuivi par la garde royale, Flynn Rider, un séduisant brigand, va s’introduire dans ladite tour. D’abord assommé par Raiponce qui a, pour le moins, un sacré caractère, il consentira, à la suite d’un marchandage, à partir avec elle dans le monde de la vraie vie. Et plus si affinité, bien sûr…
Deux compagnons vont les accompagner dans ce voyage : Pascal, un caméléon facétieux et, face à Flynn, Maximus, un cheval de la garde royale qui a décidé, en fin limier qu’il est, de capturer ce brigand. Ce cheval est littéralement à hurler de rire, certainement l’un des personnages les plus originaux et comiques de ces dernières années chez Disney.
S’il faut se munir de mouchoirs pour le final, c’est juste le temps de savourer ensuite un merveilleux happy end dans la plus pure tradition, mâtinée ici d’une formidable modernité.
Un bijou !
Robert Pénavayre