Twisters, un film de Lee Isaac Chung
Que ce soit tremblements de terre, éruptions volcaniques, tsunamis et autres tornades ou météorites s’écrasant sur la Terre, le public adore les films « catastrophe ». Le dernier-né en la matière ne va pas le décevoir. Ajoutez, si vous le pouvez, une salle premium type IMAX, Dolby ou Ice et vous pouvez être sûr du grand frisson ! La scène liminaire donne le ton. Non seulement elle nous présente Kyle et Javi, deux des rôles principaux, mais, en plus, elle nous plonge au cœur d’une équipe d’étudiants, cinq copains de fac, chassant une tornade afin d’effectuer des expérimentations. Malheureusement, celle-ci se révèle plus dangereuse que prévu et trois d’entre eux vont y laisser leur vie. Cinq ans plus tard, Kate, traumatisée par la perte de ses amis, continue de travailler sur les tornades mais depuis son bureau de New York. Javi, pour sa part, a créé une société développant un système de numérisation 3D des tornades. Sous la férule d’un riche sponsor aux ambitions peu claires, il est en passe d’achever ses recherches, mais pour cela il sait avoir besoin de l’instinct infaillible de Kate. Celle-ci finit par céder. Nous les retrouvons en Oklahoma, terre de prédilection de phénomènes atmosphériques de grande ampleur. Ils croisent une autre équipe de chasseurs d’orages menée par Tyler, un youtubeur faisant partager ses émotions (fortes) avec ses abonnés, effectuant au passage un brin de marchandising dont le produit est redistribué ensuite aux sinistrés des tornades. Entre les deux s’établit une sorte de compétition tout comme, plus intimement, entre Tyler et Javi auprès de Kate.
La suite, vous vous en doutez un peu… Elle est surtout l’occasion de séquences particulièrement spectaculaires et fortes en décharge d’adrénaline. Les effets spéciaux sont sidérants ! Si le scénario ne brille pas par son originalité, si Daisy Edgar Jones est une Kate d’une froideur étonnante, par contre ce film donne le premier plan à l’acteur américain Glen Powell (Tyler), tout sourire fulgurant/aveuglant/éclatant (au choix) mais, surtout, donnant un vrai corps, une vraie épaisseur à son personnage tout droit issu d’un Midwest que l’on se plaît à caricaturer. En dehors des tornades, il est le seul ici à vraiment imprimer la pellicule.
Pour amateur d’émotions – très – fortes !