Titiou Lecoq publie Une époque en or aux éditions de l’Iconoclaste. Le quotidien pas tout à fait ordinaire d’une mère de famille.
Titiou Lecoq © Les Joues Rouges
Chloé Berthoul vit dans une ville quelconque. Gabarny. Avec son compagnon Greg, son fils et sa belle-fille, le quotidien est banal parfois même ennuyeux. A 38 ans, seulement, elle se rappelle déjà avec regret de sa vie d’avant. Avant d’être mère de famille, avant d’aller aux réunions des Belles-Mères Anonymes pour raconter sa relation difficile avec Colette. Jusqu’à ce qu’un appel étrange vienne pimenter le scénario. Chloé découvre que le père de sa mère vient de mourir. Aussitôt la voilà s’imaginant hériter d’une fortune et par la même occasion d’un changement de vie radical.
A la recherche du trésor perdu
Tout d’abord, il y a une énigme. Comment le grand-père peut-il réapparaître alors qu’il est censé être mort dans un accident de voiture depuis des années ? Que cache « la Mouche », la grand-mère acerbe et loufoque ? N’a-t-elle pas toujours affirmé à ses enfants et petits-enfants que son mari était mort et tant mieux !?
Chloé doit comprendre. Un notaire lui confie les clés de l’appartement de cet ancêtre soudain ressuscité. Sa mère, trop chamboulée par l’annonce, ne veut plus l’accompagner. Qu’à cela ne tienne, Chloé ira avec son fils, sa belle-fille et de ce jeune adolescent Lapouta qui déboule dans sa vie. Lapouta réside dans le même immeuble. Lorsque son père, ivre et violent, se met à hurler, Lapouta se réfugie dans la cage d’escalier. Là où Chloé le trouvera. Ce hasard devient une rencontre puis une amitié singulière mais sincère. Le drôle de quatuor monte dans le train, mais que trouveront-ils au terme de cette mystérieuse enquête ?
Titiou Lecoq construit un tissu romanesque palpitant et intelligent afin d’aborder de nombreuses thématiques : les secrets, la violence quotidienne, la domination, les familles recomposées, les rêves mis de côtés, etc. Le résultat est souvent drôle, parfois engagé, et surtout très efficace.
Titiou Lecoq, Une époque en or, L’Iconoclaste.
