Le festival Extrême Cinéma, consacré aux cinéma de genre et des marges, est de retour à la Cinémathèque du 16 au 24 février. Au programme : rencontres, compétition de courts-métrages, expositions, entractes en tous genres, et projections bien sûr. La ligne directrice, comme toujours : un cinéma qui sort de sa zone de confort, qui questionne et qui dérange.
Le festival Extrême Cinéma est sous les projecteurs pour son 25ème anniversaire, et l’équipe n’a pas voulu faire les choses à moitié. On commence sur les chapeaux de roues avec un warm-up qui prend un peu d’avance dans le calendrier. Le duo électro punk The Guilty Pleasures récemment rebaptisé Space Bucket sera aux manettes, accompagné d’un second duo : Animaçao qui gère l’ambiance visuelle à base d’extraits de films sur fond musical.
Niveau invités, les réalisateurs Christophe Bier, Guillaume Perrin, Gaspar Noé, Hervé Joseph Lebrun, Claude Loir et l’équipe du festival Grindhouse Paradise seront de la partie. Ils présenteront une ou plusieurs séances chacun, résonnant avec leur travail cinématographique. Comme Monde Homo ou d’Hommes à Hommes présentés par Claude Loir, « pionnier du cinéma X homosexuel en France ».
Aux quatre coins du monde et des styles
Tout au long de cette semaine riche en diversité, le classique doubles programmes vous fera voyager aux quatre coins du monde, parfois entre horreur et censuré. Escale tout de même prolongée en Italie car le western italien sera la star avec la sélection « A midi c’est spaghetti ! »
Pour souffler entre deux projos, les extrêmes entractes sont là. Cette année, retrouvez les performances artistiques de l’incontournable de l’événementiel toulousain Ludette Berlu. Mais aussi pourquoi pas, du burlesque avec Nini Lapointure Show, ou bien aventurez-vous dans un karaoké métal…
L’annuelle compétition de courts-métrages ne prend pas une ride. Si l’horreur (Juice, Murder Camp), le psychédélique (Ashkasha), ou les remises en questions philosophiques (Money and Hapinness) vous parlent, vous êtes au bon endroit. Comme chaque année, une dizaine d’étudiants constitueront le jury du concours et décerneront durant la Nuit de clôture le Prix Extrême Cinéma. Cette Nuit de clôture, d’ailleurs baptisée « le retour de la vengeance ». En effet, poupées maléfiques, méchants bikers nazis et yakuzas violents seront de sortie. Et après la remise de prix du concours de courts-métrages : films surprises, et sélection d’archives de l’INA triée sur le volet, pour finir en beauté.