Les Choses simples, un film d’Éric Besnard
Sur la petite route improbable d’une magnifique montagne, voilà que le cabriolet du pdg d’une start up de la high tech… tombe en panne. Vincent, le pdg en question, n’a d’autre choix que de héler le miraculeux motard s’étant aventuré sur cette route. Pierre, le motard en question, accepte du bout des lèvres de le prendre sur le siège arrière et l’amène jusqu’à sa cabane. Il va tout de même lui offrir, si ce n’est une grande conversation, du moins un semblant d’omelette. Cette pause montagnarde ne devait durer, pour Vincent, qu’une fraction de seconde tant il est occupé par des affaires dont dépend vraisemblablement l’avenir du monde. En fait, le séjour va s’éterniser un peu, beaucoup même et nous réserver un twist forcément inattendu.
Deux hommes que tout oppose vont se confronter pour finalement s’apprivoiser. Vincent nourrit en secret des ambitions de comédien mais il n’est pas du tout sûr de son talent. Pierre, biologiste marin (zut, j’en ai trop dit !) se meurt d’amour. Et s’ils s’épaulaient l’un l’autre pour enfin vivre leur vie ?
Grégory Gadebois monopolise l’écran à chacune de ses apparitions. C’est lui Pierre, cet homme massif au regard d’enfant dont les silences vous fracassent les oreilles. Il porte le film face à un Lambert Wilson (Vincent) trop en surjeu.
Les paysages sont somptueux et le chien Gaston est une vraie star qui imposa au réalisateur, dixit celui-ci, de lui écrire un rôle !
Pour Grégory Gadebois, notre géant du cinéma hexagonal !