À deux pas du Canal, après avoir grimpé l’avenue du cimetière, se trouve Le Grand Bazar. À l’abri du mouvement perpétuel du centre-ville, le lieu culturel offre une parenthèse artistique à ses visiteurs. Voici le concept.
À l’origine du Grand Bazar, deux toulousains du quartier Saint-Aubin : Jean-Bernard et Karine. Ouvert au public en avril dernier, le lieu offre une variété d’activités. « On souhaitait créer un espace culturel. Un espace où il puisse y avoir à la fois des expositions, des show-cases, des ateliers, des stages… On essaye de fédérer des gens qui ont envie de présenter des choses, et qui n’ont pas de structure pour le faire », explique Jean-Bernard. Une envie mise à exécution.
Le Grand Bazar accueille notamment des œuvres pour le festival Latino Graff et bientôt des créations du rendez-vous annuel des Arts en Balade. En novembre, ce sera au tour de Patrick Lacan, dont la BD autobiographique est sortie il y a peu. « On fera une petite exposition des planches qui lui ont permis de créer la bande dessinée. Un mur sera également dédié à d’autres de ses dessins, tandis qu’il fera des dédicaces », décrit Karine.
Un air de maison de campagne
Pour accueillir ces différents évènements, Le Grand Bazar a la superficie nécessaire, découpée en plusieurs parties. Une pièce d’accueil pour recevoir les gens avec des œuvres aux murs, une salle pour exposer et mettre en place les stages, une partie privée pour les artistes résidents… L’endroit ressemble de près comme de loin à une maison. Petit plus, son emplacement privilégié sur une place du quartier Marengo-Jolimont lui confère calme, luminosité et un peu de verdure.
L’ambiance conviviale et l’accueil chaleureux offerts par Jean-Bernard et Karine n’enlèvent rien au charme du Grand Bazar. Et pour cause, les instigateurs du lieu ont une volonté de rassembler. « Le projet est né d’une envie d’avoir un lieu où il y a une synergie, à la fois entre les habitants, les familles qui viennent, mais aussi les artistes. C’était important d’avoir une pièce de partage, de savoir-faire et de savoir être, tout ça à la croisée des arts pour éviter un entre-soi », détaille Karine.
Une philosophie de vie
« Pour moi, dans la vie, il y a l’art et l’amour », poursuit la co-fondatrice du lieu. Une philosophie sur laquelle s’accorde Jean-Bernard, lui-même musicien. Tous deux insatiables de belles choses, ils sont jusqu’au-boutistes dans leur démarche. « On voyage beaucoup pour des expos, des peintures… On peut aller loin pour ça. Il y en a qui font des vacances autour de la randonnée, nous c’est autour de l’art », relate le couple. Passionnés, ils invitent les toulousains à venir découvrir leur petit coin de paradis.
3 Avenue du Cimetière
10€ l’adhésion à l’année