Ce vendredi 4 mars, de 17 à 19 heures, le lauréat du prix Interallié et du Grand Prix du roman de l’Académie française évoquera, lors d’une rencontre-dédicace, son nouveau roman : Rentrée littéraire.
Les lecteurs les plus anciens, ou les plus méthodiques, d’Eric Neuhoff se souviennent qu’il consacra en 1984 un réjouissant pamphlet, Nos amies les lettres, au milieu littéraire germanopratin. Depuis, d’autres livres et même des prix littéraires ont constitué ce qu’il faut bien appeler une œuvre : Les Hanches de Laetitia (prix Nimier 1990), La Petite Française (prix Interallié 1997), Un bien fou (Grand Prix du roman de l’Académie française 2001), Pension alimentaire, Mufle, Costa Brava…
En début d’année, il revient sur notre république des lettres avec un roman intitulé Rentrée littéraire. Il met ainsi en scène un couple de sexagénaires, Pierre et Claire, à la tête d’une maison d’édition. Les années ont filé, la littérature est de plus en plus un objet comptable et non une passion, les illusions se sont envolées. Cependant, le tandem tient encore bon et perpétue une certaine idée de l’édition.
Styliste
Résumer l’argument d’un roman d’Eric Neuhoff ne suffit pas car il est de ces écrivains dont le style compte avant tout. Phrases courtes, ton lapidaire, ironie mordante ou désenchantée, sens de la formule : on reconnaît entre mille l’art et la manière de l’auteur d’Histoire de Frank chez lequel la nostalgie et la pudeur des sentiments ne comptent pas pour rien. Ce vendredi 4 mars, il évoquera donc ce nouveau roman, et par là même son amour de la littérature, mais aussi sans nul doute la passion que le chroniqueur du Masque et la Plume et que le critique du Figaro entretient depuis longtemps avec le cinéma auquel il a consacré plusieurs livres : Lettre ouverte à François Truffaut, La Séance du mercredi à 14 heures, (Très) cher cinéma français… Bref, une rencontre à ne pas manquer.
Rentrée littéraire • Albin Michel