Marie Vingtras publie Blizzard aux Editions de l’Olivier. Un premier roman vertigineux au cœur d’une tempête.
Mais pourquoi Bess est-elle sortie avec le petit garçon en pleine tempête ? Et pourquoi lui a-t-elle lâché la main ? Quelques secondes d’inattention – le temps de refaire un lacet – et l’enfant a disparu dans le blizzard. Impossible d’y voir clair, les éléments se déchaînent. Bess avance malgré tout, il faut absolument qu’elle retrouve l’enfant avant que Bénédict s’inquiète. Justement Bénédict vient de se rendre compte que Bess et le petit ne sont pas à la maison. Ils ont emporté leur manteau et leurs bottes. Impossible. Personne n’oserait sortir face au danger qui approche. Pas une minute à perdre, Benedict décide de partir à leur recherche. Il demande à Cole de l’aider. Cole est comme un membre de la famille. Toujours là depuis l’enfance. Cole l’accompagne à contrecœur. Cette fille, il n’a jamais pu la sentir. Et ce depuis le premier jour où elle a débarqué dans le coin. Ce coin perdu qui semble abriter et cacher de nombreux secrets.
Un huit clos inquiétant
Peu de personnages dans cette histoire hormis ceux déjà présentés et deux autres hommes. Freeman et Cliffort. Un père de famille hanté par le passé et un vieil alcoolique porté par des excès de violence. Des destins cabossés en somme. Et chacun est prêt à tout pour enterrer ce passé. Que cachent-ils ? Et pourquoi sont-ils si étranges ? Nous l’apprenons au fil de chapitres courts et incisifs. Un chapitre par personnage. Comme les morceaux d’un puzzle qui s’assemblent devant nous et laissent apparaître des vérités bien surprenantes.
Marie Vingtras a l’art de porter le suspens à son comble. Les pages se tournent avec empressement pour en savoir toujours plus. Pour savoir si l’enfant sera retrouvé. Pour savoir pourquoi Cole en veut tellement à Bess. Pour découvrir enfin pourquoi tous sont venus se terrer si loin de la civilisation. Une chose est sûre, les surprises et les rebondissements seront nombreux. Une belle plume à découvrir !
Marie Vingtras, Blizzard, L’Olivier, 192 p
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