Crise sanitaire, confinement, réseaux-sociaux… Autant d’éléments qui ont peu à peu obligé de nombreuses personnes à s’isoler de la société, voire même renforcer cette solitude. Pour remédier à ce problème, Le Quai des Savoirs a choisi pour cette édition 2021 pour son festival Lumières sur le Quai, comme thématique générale “reprendre la main sur nos futurs”. Jusqu’au 7 novembre 2021, ce festival-laboratoire qui mêle arts et sciences traite en sous thématique “réinventez nos liens”.
Elle doit permettre de répondre à cette question : comment renouer le lien social ? Pour tenter de répondre à cette problématique, le festival sera rythmé par des échanges et rencontres. Mais aussi par des ateliers (artistes, scientifiques, entrepreneurs, auteurs), des expositions, des expérimentations citoyennes… Ce festival permet de donner quelques éléments de réponses avec de grandes thématiques telles que : Communiquer, est-ce dialoguer de l’importance des relations humaines à l’heure des réseaux-sociaux. Liens sociaux chez les animaux : sommes-nous la seule espèce à avoir une culture ? Afin de trouver des solutions à ces questions, des repas-débats sont organisés. Ces derniers consistent à des rencontres autour de la table avec un chercheur.
Questionner le visiteur
Outre les réflexions à travers des rencontres, le festival Lumières sur le quai propose également des installations artistiques. Elles poussent le visiteur à s’interroger. C’est le cas de l’oeuvre de l’association Les Vidéophages « l’Aparté » qui propose la diffusion de courts-métrages sur des supports insolites. L’objectif est de questionner le visiteur sur la place de l’Homme dans son environnement. “Par exemple, quand un film nous montre des girafes sautant d’un plongeoir dans une baignoire, la baignoire est ce lien avec la réalité qui change l’esthétique du film. Cette mise en perspective offre un regard différent. L’espace conventionnel est bousculé. L’esprit critique interpellé », explique le Quai des savoirs.
Toujours dans une idée de réinventer les liens, le centre culturel consacré aux sciences, aux technologies et à la création contemporaine propose également une installation artistique prénommée « Headspace » du groupe Electric Circus. Dans le détail, le spectateur enfile une tête géante pendant deux minutes. Il est plongé dans la pénombre et le silence, il est coupé du monde. Désormais le spectacle automatique commence avec de l’animatronique en direct. Selon le centre culturel : “ Headspace s’inscrit en réaction à la quantité importante temps que nous passons devant les écrans et l’artificialité des réseaux sociaux. À l’intérieur de l’espace de tête, il est physiquement impossible d’utiliser un téléphone ou une caméra, le public ne peut que regarder avec ses propres yeux”.