La 27e édition du festival Séquence court-métrage, c’est du 21 au 25 novembre, à Toulouse et ailleurs, dans la région Occitanie. Regard sur les projections et autres événements au programme.
Aller au cinéma – c’est assister à la projection d’un long-métrage. Le spectateur reste assis, contemplatif, une heure, deux heures, davantage parfois. L’association Séquence court-métrage propose autre chose : le court-métrage. Elle travaille à faire découvrir cet autre format. La taille ne compte pas, vous dit-on.
Quelques événements ressortent davantage du programme de cet immense week-end. Le théâtre du Grand-Rond, heureux d’avoir célébré ses quinze ans, se transforme en cinéma le temps d’une nuit. Un vendredi où une foultitude de courts-métrages seront projetés, à des heures où les gens éveillés sont habituellement ronds comme des queues de pelles. Le lendemain soir, la finale du prix du public se jouera à l’ABC. Une oeuvre française sera récompensée. Plus tôt dans la journée, en pleine après-midi, la médiathèque José Cabanis mettra en avant les premiers films de jeunes artistes.
Des questions taraudent souvent les festivaliers. Entre deux concerts, à quel stand est-il le plus commode de s’acheter à manger ? D’une rencontre à une autre, y a-t-il le temps d’ingurgiter une salade froide de lentille agrémentée d’oeufs crus ? Un régime à base de popcorns pendant les films est-il sain ? Ici, ces interrogations tombent à l’eau (bouillante). En marge de certaines projections, les spectateurs pourront se faire la dent lors d’un brunch, d’un goûter pour gamins ou sur des tapas.
Et les courts-métrages, de quoi qu’ils causent ? d’où c’est qu’ils viennent ? Pêle-mêle, d’une personne électrosensible (Chose mentale, William Laboury), de républicains espagnols, du sexe d’une aveugle ou des rapports entre Rameau, le musicien, et les cultures urbaines (Les indes galantes, Clément Cogitore). En vrac, d’Israël, de Belgique, du Chili, de Macédoine, de Grèce, du Canada, du Maroc ou de Croatie. Ou même du collège Raymond Badiou, de Léguevin, de Cajarc, du lycée des Arènes ou de Luchon. Court-métrage partout, long-métrage nulle part.
Festival International Séquence Court-Métrage
Toulouse et Occitanie
du 21 au 25 novembre 2018