Kingsman : Le Cercle d’Or
Matthew Vaughn nous a déjà plus que séduits en 2015 avec le premier opus de Kingsman : Services Secrets. Il nous fait découvrir alors des agents britanniques très spéciaux, habillés toutes situations confondues comme des gentlemen, dont les qualités athlétiques et intellectuelles vont de pair avec un flegme so british.
Taron Egerton (Galahad) et Mark Strong (Merlin) en situation délicate, mais toujours tirés à quatre épingles.
Pas du tout jamesbondesques mais sacrément plus marrants. Attention, il ne s’agit pas ici d’un défilé de mode car avec les kingsmen il y a de l’action, du suspense et un humour ravageur. Ce second opus ne trahit pas son aîné et nous plonge au cœur d’un danger qui, bien sûr, peu anéantir l’Humanité. Tant qu’à faire… Où il est question d’une drogue diffusée par Poppy, la reine des narcotrafiquants.
Cette drogue a des effets secondaires qui, dans le temps, sont mortels. Sauf que Poppy a l’antidote et compte bien le vendre aux autorités moyennant la libéralisation des stupéfiants, au même titre que l’alcool et le tabac. Dans une trépidante séquence liminaire, les kingsmen se font voler l’emplacement secret de leurs bureaux, ceux-ci illico détruits. Ils vont alors faire connaissance avec leurs homologues américains, les statesmen, dont les surnoms fleurent bon l’alcool : Champagne, Whisky, Tequila, etc. En conjuguant leurs forces, ils vont tenter de débrouiller cette affaire et arrêter Poppy. Pour ce faire il faut pénétrer son repère, Poppyland, sorte de mariage improbable de Las Vegas et de Disneyland, tout cela en pleine jungle. Ils vont y être aidés par un prisonnier de Poppy qui n’est autre qu’Elton John, dans son propre rôle, un rôle dans lequel il s’autoparodie de manière assez…crue.
Effets spéciaux en cascade et montage hyper dynamique projettent ce film vers des sommets de plaisirs simples, directs et authentiques. Au casting, des habitués pour la plupart de cette saga qui fleure bon la légende arthurienne : Taron Egerton, Colin Firth, Mark Strong, Julianne Moore, Halle Berry, Channing Tatum, Jef Bridges, Pedro Pascal… Excusez du peu. Toutes et tous épatants!
Robert Pénavayre