Les Gardiens de la galaxie 2, un film de James Gunn (II)
Le troisième opus de cette franchise, toujours signé James Gunn, est prévu sur nos écrans pour 2020. Ce réalisateur américain a tout intérêt à revoir sa copie car le deuxième chapitre sous rubrique flanche un brin du mollet. Certes nous retrouvons cette joyeuse armada de mercenaires de l’espace, en tête de laquelle l’irritable raton-laveur Rocket, mais bien sûr aussi Peter Quill/Star Lord, Gamora, Baby Groot, Drax, Nebula and co. Ils sont bien tous là, avec leur puissance destructrice et leurs bons mots plus ou moins vaseux, lorgnant sur Deadpool sans l’approcher de trop près tout de même.
Combats intersidéraux, décors à couper le souffle, du rythme aussi… En fait non, le problème de ce film justement c’est le rythme, tellement essentiel à ce genre d’exercice. Il faut dire qu’ici nous sommes dans un conflit père/fils qui n’est pas sans rappeler celui animant Star Wars. Traité de manière assez malhabile, il ralentit le scénario et finalement le plombe en plein cœur.
Bien sûr il y a des moments de frénésies picturales, c’est parfois bluffant, parfois amusant, parfois redondant pour ne pas dire ennuyeux et surtout, aucun moment ne fait surgir le suspense. Chris Pratt fait ce qu’il peut, Zoé Saldana aussi, il y a même Sylvester Stallone, c’est dire. Mais bon, on est clairement en retrait d’intérêt par rapport au premier.
Robert Pénavayre
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