Kong : Skull Island
A force de pugnacité, un scientifique tenace finit par convaincre un sénateur américain de financer son expédition. Le but est d’aller faire un tour sur une île entourée d’orages permanents rendant son accessibilité pour le moins téméraire. Soutenu par une flottille d’hélicoptères militaires pensant partir pour le Club Méditerranée, voilà notre équipage affrontant une tempête au bout de laquelle une nature vierge leur apparaît. Afin de sonder le sol, quoi de mieux que quelques bombes. Surprise, il serait creux. Surprise aussi, d’un autre genre, lorsqu’un palmier vient faucher en plein vol l’un des hélicos. Qui a pu envoyer un tel projectile ? Il ne faut que quelques secondes aux équipages pour se trouver face à face avec une gigantesque créature de 30 mètre de hauteur, un immense gorille. Pas mal de dégâts après, tout ce petit monde est au sol. Le scientifique avait raison, les monstres existent. Mais comment se sortir de cette île ? Nos aventuriers vont faire la connaissance avec d’autres bestioles affamées auxquelles certains vont servir d’entremets. La rencontre avec un survivant de la dernière guerre leur apprend qu’ils ont pénétré sur le territoire d’un dieu vivant, Kong, le gorille en question. Ils vont vite découvrir que celui-ci, monstrueux certes selon nos dogmes, les protège d’autres bestiaux beaucoup moins cordiaux.
Signé de Jordan Vogt-Roberts, ce pur divertissement atteint vraiment sa cible, avec des effets spéciaux que vous pouvez à peine imaginer, des rebondissements toutes les deux secondes, au même rythme que les décharges d’adrénaline ! Les acteurs, même si l’on sait bien quel peu de place ils occupent dans ce genre de production, font leur job plutôt bien. Et c’est vraiment à leur crédit. En 2019, une suite est attendue qui opposera Kong à Godzilla. Il y a de la baston dans l’air !
Robert Pénavayre