La saison passée, pour une première, le succès fut au rendez-vous, ce qui ne pouvait qu’encourager les organisateurs de remettre çà pour l’année suivante. C’est chose faite toujours sur trois jours de vendredi, samedi et dimanche 24-25-26 février et pas un de plus, hall 6 au Parc des Expo. Sur environ 5000 m2, ce sont 150 exposants qui vont pouvoir vous présenter près de 2000 œuvres, dans les conditions les plus intéressantes, sur des surfaces impeccables et avec des éclairages les meilleurs possibles. (les photos présentées ont été prises en pleine installation, d’où peut-être des points de désordre amenés à disparaître par la suite !!)
L’espace, fort bien agencé, vous permettra de déambuler au mieux tout en pouvant discuter avec galeristes et artistes, tous les courants de l’art contemporain étant représentés, et donc, peintres, sculpteurs, céramistes, photographes, sérigraphistes et tout artiste prêt à vous faire connaître de nouveaux supports surprenants, que ce soit du polystyrène ou du carton ondulé ou du polyuréthane et bien sûr tous les métaux et alliages.
Une diversité qui pourra vous surprendre, mais qui, immanquablement, vous ouvrira des horizons nouveaux sur ce qu’est l’art, finalement, et évitera à certains de repartir en se plaignant que…… bof ! A vous de découvrir, de discuter avec les créateurs, de revenir sur vos pas, de vous interroger, et ne pas oublier que tout est à vendre car les artistes et galeristes vivent de leur travail et ont besoin de nous. Il y a des signatures, mais il y a des moins connus, ou en devenir, et sûrement un artiste qui vous passionnera davantage.
Pour vous faciliter les plaisirs, sachez que les tout petits seront accueillis dans un espace protégé ce qui vous permettra un peu de tranquillité. Un espace restauration est bien là, comme l’an dernier, et tous les efforts seront faits pour vous satisfaire pour boissons, cafés et autres.
Impossible de vous présenter ici tous les exposants bien sûr, mais je retrouve personnellement avec beaucoup de plaisir un artiste aveyronnais, Alain Marc, avec lequel vous vous devez de discuter de ses travaux. Il vous racontera l’histoire de tel ou tel, et devant ces mots, il ne vous restera plus, convaincu, qu’à conclure par un achat. C’est beau et réconfortant. La matière ne vous laissera pas indifférent, pas plus que celle sur laquelle travaille une toulousaine, Danielle Paturet, qui prépare d’abord son support, avant d’attaquer les petites touches de peinture. C’est à la fois ravissant et réjouissant.
Encore des supports travaillés chez Rose-Marie Jukovski qui travaille sur les cartons d’emballages mais pas n’importe lesquels. Vous devez vous y attarder. Anne-Marie Mary de Ramonville vous attend et vous demandera sûrement de vous approcher un peu plus de ces accrochages et vous laisser découvrir un travail plus intime et délicat.
Marie Miramont, de famille aveyronnaise et aussi toulousaine et parisienne ne pourra qu’attirer votre regard par ses toiles blanches et leurs manifestations à l’encre noire. Là aussi discussion obligatoire avec la créatrice, c’est incontournable, et c’est bien là un des attraits de la formule du salon.
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Les amateurs de chats seront comblés sur le stand de Françoise Leblond. De nombreux matous vous attendent, les uns plus “miaou“ que les autres, mais un travail considérable dans chaque réalisation, en modèle unique, de ses résines peintes, de tailles variables. C’est d’une totale fraîcheur.
Des formats plus importants pour certaines toiles peuvent vous convaincre pour tel espace encore nu chez vous, et ce sera donc, chez le toulousain Stephane Deligny que vous pourrez jeter un œil, et peut-être deux, mais aussi chez Pierre Julia de Daux près Merville dont un grand format baptisé le Phare mérite quelque explication que l’artiste vous livrera avec plaisir.
Grandes surfaces toujours chez l’alsacien Stéphan Herrgott où la blancheur des à-plats sur grands supports fascine.
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Il faudrait citer encore les acryliques sur toiles de J.F Guelfi de Pibrac et revenir encore aux sculptures sur matériaux de récupération d’une artiste présentée dans le collectif de la Galerie Aurore Argence, où d’autres magnifiques réalisations en bronze vous attendent comme la “gardienne des sources“ de Marie Frédérique Bey.
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Il faudra être très attentif aux explications de Claude Lampe pour ses subligraphies, et dessins à l’encre, car la technique est plus que surprenante et donne des résultats tout autant avec des effets visuels assurés. Ce sera plus simple chez Sidné le fou où les réalisations pleines d’humour exigent savoir-faire manuel, beaucoup d’imagination et l’esprit récup à donf Un positionnement dans l’art contemporain qui fait du bien.
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Dernières lignes pour les tirages numériques de Didier Luciak, tirages sur aluminium avec un rendu des couleurs stupéfiant. Une forme d’art qui a ses nombreux fans et qui devrait déclencher quelques embouteillages sur le stand.
Michel Grialou
Salon International d’art contemporain
2ème édition – Art 3f Toulouse
24 – 25 – 26 février 2017
Parc des Expo