L’événement aura lieu le vendredi 8 juillet à 20h, à la salle CGR Blagnac. La Scala de Milan innove avec la production de ce nouveau ballet intitulé Lover’s Garden, CREATION MONDIALE sur des musiques de Wolfgang Amadeus Mozart, une chorégraphie de Massimiliano Volpini, des décors et des costumes de Erika Carretta et des lumières de Marco Filibeck
Le ballet est interprété par les membres de la Compagnie de ballet du Théâtre de la Scala et les musiciens solistes sont ceux de l’Orchestre du Théâtre de la Scala de même que le Quartet de la Scala. Il est en un acte et dure moins de cent minutes.
Vous remarquerez que, hommes et femmes du corps de ballet n’interprètent que des rôles que l’on retrouve dans les distributions des opéras de Mozart comme La Flûte enchantée, Don Giovanni, les Noces de Figaro, Cosi fan tutte.
L’étoile de la danse Roberto Bolle sera entouré de danseurs parmi les plus talentueux. Il est un des grands noms de la danse classique actuelle, Etoile de la Scala de Milan et danseur Principal de l’American Ballet Theâtre. Il a dansé sur les plus grandes scènes et avec les compagnies les plus prestigieuses.
NICOLETTA MANNI – A woman
ROBERTO BOLLE – A man
MARTA ROMAGNA – The queen of the night
CLAUDIO COVIELLO – Don Giovanni
CHRISTIAN FAGETTI – Leporello
MICK ZENI – The count of Almaviva
EMANUELA MONTANARI – Rosina
WALTER MADAU – Figaro
ANTONELLA ALBANO – Susanna
VALERIO LUNADEI – Guglielmo
ANGELO GRECO – Ferrando
VITTORIA VALERIO – Fiordiligu
MARTA GERANI – Dorabella
Le ballet a pour cadre un jardin d’une villa baroque. Tout fait référence à l’univers du compositeur. Décors et costumes font un clin d’œil aux années 1700.
Un orchestre de chambre joue les merveilleux quartet et quintette de Mozart et, comme par magie ou par imagination, des danseurs sortent du jardin-labyrinthe.
Des danses virtuoses et passionnées se succèdent au rythme des conversations amoureuses données sur un ton badin. Avec légèreté et pointe d’ironie, comme toujours dans Mozart, ce voyage dans l’univers du compositeur remplit la scène de joie. Et, comme dans un rêve, tout est pêle-mêle, où réalité et illusion se confondent.
SCENE 1
Une fête a lieu dans une villa du dix-huitième siècle. Quelques jeunes s’amusent tandis qu’un petit orchestre joue des pièces de musique de Mozart. Les invités remarquent un labyrinthe de haies au fond du jardin et ils décident d’y entrer, se poursuivant tout en se dissimulant. Après la poursuite des uns après les autres parmi les buissons, un couple perd son chemin, peut-être innocemment ou délibérément.
SCENE 2
L’Homme, convaincu que son amoureuse le suit, se retrouve dans une partie du labyrinthe qu’il n’a jamais vu auparavant, où les chemins sont beaucoup plus larges et alignés avec des statues du dix-huitième siècle. Il a l’impression que celles-ci se déplacent : au commencement, il croit qu’il imagine des choses, que c’est une illusion d’optique causée par la lumière s’effaçant, mais alors il se rend compte qu’ils sont bien des figures en chair et en os. L’Homme a peur et en même temps, il est curieux : ils se représentent des personnages quelque peu bizarres, surréalistes, mais ils ne semblent pas être dangereux. Ils se présentent comme les personnages des Noces de Figaro – Comte Almaviva, Figaro, Susanna et Rosina – et ils sont tout aussi curieux de savoir ce que ce jeune homme fait, paré comme il est, dans leur jardin. Dans une autre partie du labyrinthe, la Femme commence à ressentir le froid au fur et à mesure que la nuit descend et elle ne sait pas très bien où elle est. De derrière un buisson, apparaît brusquement un individu étrange hors d’haleine et dans un état particulier d’euphorie. Il aborde de façon abrupte une autre figure située derrière lui, lui racontant sa dernière escapade amoureuse.
Le deuxième personnage est fatigué et las. Il ajoute le nom de la conquête récente de son acolyte à une longue liste de femmes. La paire est bien Don Giovanni et son serviteur, Leporello. Ils remarquent bientôt la fille se cachant dans le coin. Le serviteur essaye tout ce qu’il peut pour dissuader l’amant putatif incorrigible de séduire la belle femme : en fait, ils doivent partir rapidement car ils sont poursuivis par des femmes que son maître a séduit et a abandonné, poursuivis aussi par des hommes qu’il a abusé. Don Giovanni, cependant, ne peut pas résister à l’idée d’une nouvelle conquête, et après un peu d’hésitation, la jeune femme finit par se faire embrasser. À ce moment, les poursuivants arrivent sur la scène et Don Giovanni et Leporello s’échappent, laissant la Femme se sentant plus perdue que jamais au milieu de la scène.
SCENE 3
Dans une autre partie du labyrinthe, les personnages de Cosi fan tutte – Fiordiligi, Dorabella Guglielmo et Ferrando – se rappellent leurs aventures amoureuses, du déguisement des deux fiancés avec le pari fatal. Comme l’Homme et la Femme sont sur le point de se retrouver, la Femme est capturée par un groupe de pirates et ramenée dans les bois, tandis que l’Homme, maîtrisé par les pirates, chute par terre.
SCENE 4
Figaro, le Comte, Susanna et Rosina racontent leur histoire : les attentions plus qu’insistantes du Comte pour Susanna tandis que les deux femmes décident de faire une grosse plaisanterie sur le dos du Comte, et ce, en échangeant leurs propres vêtements.
SCENE 5
L’Homme arrive finalement au centre du labyrinthe, où il trouve un bois avec des dégagements suffisants. Ce sont les morts de la nuit et l’endroit est peuplé avec des personnages des opéras de Mozart. Il n’y a rien de réel dans la scène, et cela pourrait être n’importe quel signe de n’importe quel instant.
L’Homme est amené avant la Reine de la Nuit, la seule qui peut l’aider à trouver son amante de nouveau. Elle lui dit que, s’il veut vraiment la trouver, il devra entrer dans la forêt et laisser la magie suivre son cours. L’Homme se fraie avec hésitation un chemin dans les bois, accompagnés par les habitants du jardin magique.
La Femme réapparaît parée comme une dame du dix-huitième siècle, maintenant la partie de ce monde. Peu après l’Homme arrive. Il est devenu, lui aussi, un des personnages de Mozart.
Le couple est toujours gardé, chacun éloigné de l’autre, jusqu’à ce que finalement ils se retrouvent de nouveau, comme si c’était pour la première fois.
Tous les personnages accueillent joyeusement le couple nouvellement arrivé, mais la Reine de la Nuit indique que Mozart n’a jamais complété leur opéra et ainsi il n’y a aucune fin pour eux. Ils se déplacent vers l’endroit où leur histoire a commencé, tandis que les autres personnages concluent leur histoire par une fin heureuse, à l’exception de Don Giovanni destiné à suivre le fantôme du Commendatore.
SCENE 6
Les deux protagonistes se réveillent dans le jardin, avec leurs vêtements habituels. Ils se regardent, confus, pas certains que tout cela ait été un rêve ou s’ils ont vraiment eu une aventure incroyable. Ils s’enfuient en riant, observé par les jardiniers étonnés.
Michel Grialou
The Lovers’ Garden (Wolfang Amadeus Mozart)
Scala de Milan
vendredi 08 juillet 2016 à 20h00
Diffusé dans votre cinéma Mega CGR Blagnac
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