EXPOSITIONS
Musée des Augustins : « Ceci n’est pas un portrait. Figures de fantaisie de Murillo, Fragonard, Tiepolo… » (du 21 novembre 2015 au 6 mars 2016)
Le musée des beaux-arts de Toulouse frappe encore fort en consacrant pour la première fois une exposition inédite à la figure de fantaisie européenne, encore peu explorée à part entière en histoire de l’art.
82 œuvres s’échelonnant du XVIe au XVIIIe siècle sont présentées en sept sections, l’occasion d’admirer des chefs-d’œuvre (nombreux prêts de musées européens) d’époque, d’écoles et de provenances différentes : maniérisme, caravagisme, baroque, classicisme, rococo, néoclassicisme… !
http://www.augustins.org/en-cours/ceci-n-est-pas-un-portrait
_________________________
Espace Cobalt : inauguration de ce nouveau lieu dédié aux évènements culturels & exposition « Mister Freeze 2015 » (26 septembre au 3 octobre 2015)
Dédié plus spécifiquement aux cultures urbaines, l’Espace Cobalt valorise la création artistique en organisant des expositions et happening programmés tous les trois mois.
Enfin un lieu mettant à l’honneur le street art et le graff auprès du grand public, et quel lieu ! Dans d’anciens entrepôts, les murs couverts de graffs vous immergent immédiatement dans le vif du sujet. L’inauguration en mars et l’exposition internationale « Mister Freeze » resteront parmi mes meilleurs souvenirs culturels de cette année !
Sans oublier l’écrin formidable qu’a été l’Espace Cobalt pour le concert de Cameron Carpenter lors du festival de Toulouse les Orgues le 12 octobre dernier, laissant s’épanouir à son aise le son de l’International Touring Organ. Un décor à la parfaite mesure de l’immense talent de l’artiste, tellement dans son élément dans ce lieu !
_________________________
Musée Saint-Raymond : « L’empire de la couleur. De Pompéi au sud des Gaules » (du 15 novembre 2014 au 22 mars 2015)
Voyager à travers les merveilles colorées de Pompéi, Herculanum, etc., sans bouger de Toulouse ? Un enchantement rendu possible grâce à l’exposition temporaire du MSR, qui a réuni pour la première fois un tel regroupement de fresques antiques, avec de prestigieux prêts, entre autres, du Louvre et de Pompéi.
Je me rappelle de ce moment exceptionnel à contempler les deux morceaux d’une fresque d’une même demeure, ayant été divisée lors de sa redécouverte, morceaux conservés depuis lors dans deux musées différents et réunis à nouveau pour la première fois depuis leur séparation dans le tinel du musée…un instant de grâce au goût d’éternité !
http://saintraymond.toulouse.fr/Archive-L-Empire-de-la-couleur-De-Pompei-au-sud-des-Gaules_a558.html
_________________________
Musée Paul-Dupuy : accrochage Traits Secrets 2015 « Dans l’œil du zograscope. Le XVIIIe siècle à portée de vues » (du du 6 octobre 2015 au 3 avril 2016)
Une véritable parenthèse enchantée avec l’accrochage de ces vues d’optiques, s’animant sous nos yeux grâce à un curieux instrument, le zograscope !
Bien documentée et à la scénographie originale mettant à disposition du visiteur d’ingénieux dispositifs immersifs, cette exposition temporaire est un véritable voyage dans le temps, qui fait retomber dans la magie des cabinets de curiosités…
Retrouvez ma chronique pour en savoir plus !
_________________________
Musée des beaux-arts de Carcassonne : « Dufy, tissus & créations » (du 3 juillet au 3 octobre 2015)
Très agréable surprise avec cette exposition ambitieuse explorant un des champs artistiques de Raoul Dufy, artiste prolifique et véritable touche-à-tout, avec ses créations textiles.
Tableaux, esquisses, échantillons de tissus, robes ou meubles, des prêts d’une exceptionnelle collection particulière et de plusieurs musées français ont déployé sous les yeux des visiteurs les motifs chatoyants imaginés par l’artiste.
Une véritable découverte de ce pan du travail artistique de Dufy que je ne connaissais pas, et une re-découverte de son génie avec le survol des autres domaines dans lesquels il s’est illustré!
Retrouvez ma chronique sur le blog de l’Office de Tourisme de Carcassonne pour en savoir plus !
_________________________
SÉRIES : (garanti sans spoilers, promis !)
« Quantico »
Le quotidien de jeunes recrues du FBI au camp d’entraînement de Quantico en Virginie, confrontés 9 mois plus tard à un attentat meurtrier perpétré par l’un d’entre eux…. Mais lequel ? Un rythme haletant pour cette série – thriller aux multiples rebondissements, dont l’intrigue se résout peu à peu grâce aux flash-back.
« Flesh and bone »
Une série intense, oscillant entre la grâce et le trouble, qui plonge le spectateur dans le monde cruel de la danse classique. On y suit l’intégration puis l’ascension d’une jeune danseuse au sein de l’American Ballet Company à New-York.
Tous les acteurs sont des danseurs de ballet professionnel, ce qui renforce la crédibilité et la qualité de cette série, qui ne compte qu’une seule saison de 8 épisodes.
Entre douleurs physiques et morales, l’univers sombre des coulisses, personnelles et professionnelles, est loin de briller aussi fort que les feux de la rampe, et les paillettes de la gloire se paient bien souvent très cher….
« Scream queens »
Une série déjantée et caustique, reprenant tous les codes des slasher movies et des sororités/fraternités étudiantes dans une savante caricature humoristique au kistch décapant.
Auto-dérision et second degré teintés d’hémoglobine en tenues haute couture égratignent férocement les travers de la société américaine. Jubilatoire !
« The Knick »
La deuxième saison du quotidien de l’hôpital Knickerbocker et de son personnel, à travers la figure centrale du Docteur Thackery, a brillamment poursuivi la lancée de la première saison.
L’histoire de New-York au début du XXe siècle et sa construction en filigrane, l’ambiance à l’esthétique léchée de Soderbergh, des personnages forts et attachants: on est happé par l’histoire, et subjugué par le décalage série historique en costumes d’époque / réalisation moderne sur fond de musique électro.
Cependant, l’épisode final – malgré une scène quasi surréaliste que je qualifierai de « masturbation professionnelle » – laisse un goût d’inachevé, avec la désagréable sensation d’un bouclage à la hâte des destinées des personnages. Afin de laisser des ouvertures pour une possible saison 3 …?
« Game of Thrones »
On ne présente plus cette cultissime série, toujours suivie avec autant d’ardeur et de passion par les spectateurs, d’autant plus qu’elle comporte quelques différences par rapport à l’intrigue initiale du livre de George R.R. Martin.
La saison 5 est la dernière à avoir encore un lien avec le livre correspondant, l’auteur n’ayant pas encore écrit le tome 6… La saison prochaine sera donc une totale nouveauté, même pour l’aficionado le plus aguerri. Le final laissant planer un énorme suspense sur le sort d’un des personnages principaux, elle n’en est donc qu’encore plus attendue !
Je retiendrai de cette saison l’épisode 8 : s’y déroule la bataille la plus épique (et inattendue) qu’il m’ait été donné de voir dans GoT, et à laquelle a été enfin accordé le temps nécessaire pour que l’action s’épanouisse en bonne et due forme.
Car s’il n’y avait qu’un seul reproche à faire à la série, c’est bien celui-là : trop de personnages, d’actions et de lieux différents se succèdent dans un rythme effréné, laissant souvent le spectateur un peu étourdi et frustré.